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Mise à jour : 07-Apr-2006 15:27 | OTAN Hebdo |
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Conférence sur le rôle des technologies de l’information et de la communication dans la transformation militaire
Les avancées des technologies de la communication et des systèmes de sécurité des informations ont été au centre des débats de la troisième conférence sur la capacité en réseau de l'OTAN, tenue du 28 au 30 mars à Portsmouth, en Virginie ( états‑Unis). Cette conférence, organisée par le Commandement allié Transformation (ACT), a rassemblé près de 400 participants. Elle a permis de faire le point sur les progrès technologiques réalisés dans le domaine en question et de procéder à un échange de vues et de données d’expérience sur l’utilisation des technologies de l’information dans la transformation militaire. « Une telle participation confirme à la fois l’intérêt croissant que suscite la capacité en réseau de l’OTAN (la ‘NNEC’) et la nécessité qu’une communauté d’utilisateurs aussi large se réunisse de temps en temps pour échanger des idées et des expériences », a déclaré le major-général Rudd van Dam (forces aériennes néerlandaises), sous-chef chef d'état-major au sein de la Section Commandement, contrôle, informatique et renseignement de l’ACT. Informations en temps réelDans le cadre de la transformation militaire qu’elle a engagée, l’OTAN cherche à se doter de capacités « réseaucentriques » qui, grâce à l’emploi de technologies de pointe en matière d’information et de communication, doivent permettre aux commandants et aux troupes sur le terrain de disposer d'une vue en temps réel de tout champ de bataille potentiel. Un certain nombre d’ateliers ont permis de couvrir un large éventail de questions, notamment le dilemme concernant la sécurité de l’information : les progrès des technologies de la communication sont en effet susceptibles de profiter aussi à des réseaux ennemis organisés. La sécurité de l’information a été la question la plus "brûlante" abordée lors de cette conférence, mais certains participants ont également estimé que la mise en œuvre des nouvelles technologies avançait trop lentement. Le major-général van Dam a conclu en indiquant que « des progrès significatifs ont été réalisés à tous les niveaux, à l’OTAN et dans les pays partenaires, ainsi que dans l’industrie. Je suis bien conscient que nous devons encore avancer dans la définition des besoins et l’élaboration des concepts. Cependant, je suis convaincu que nous disposons dès à présent de bases solides pour la mise en œuvre de la NNEC dans plusieurs domaines. »
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