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Mise à jour : 26-Sep-2005 | OTAN Hebdo |
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Protection des convois darmes nuclaires
Les mesures à prendre en vue de protéger les convois d’armes nucléaires et, le cas échéant, d’atténuer les conséquences de tout événement anormal ont fait l’objet de l’exercice SENATOR 2005 organisé par le Royaume-Uni les 14 et 15 septembre 2005, sur un site militaire prés d’Edimbourg (Ecosse). Selon le scénario de l’exercice, un convoi routier transportant des armes nucléaires se trouvait impliqué dans un accident, entraînant le rejet de matières radioactives. Cet exercice de réaction, qui s’inscrit dans l’évolution permanente de la coopération entre l’Alliance et la Russie, s’est déroulé en présence d’experts de l’OTAN et de la Russie. Tester les pires scénariosIl devait permettre de tester l’efficacité de l’organisme du ministère britannique de la défense chargé de la gestion des accidents nucléaires, ainsi que la capacité des services civils d’urgence et des autorités locales de faire face aux effets de tels événements. C’est la première fois que des représentants civils et militaires (une soixantaine au total) de vingt pays membres de l’OTAN, de la Russie et du siège de l’OTAN assistaient à un exercice de ce type organisé par le Royaume-Uni. Le ministre des forces armées du Royaume-Uni, M. Adam Ingram, a souligné dans une allocution l’importance du rôle du Conseil OTAN-Russie comme instance de consultation et de discussion sur les questions importantes d’intérêt commun. Il a ajouté que la présence des experts russes et Alliés contribuait à renforcer la coopération pratique et la compréhension mutuelle entre l’OTAN et la Russie. Plus de 700 personnes ont participé à l’exercice, dont près de 200 militaires des forces terrestres et aériennes du Royaume-Uni ainsi qu’une centaine de membres des services d’urgence et représentants des autorités locales (policiers, pompiers, ambulanciers). SENATOR 2005 fait partie d’une série d’exercices organisés régulièrement par le Royaume-Uni pour tester l’état de préparation de ses forces armées et de ses services d’urgence à gérer en toute sécurité les conséquences de tout incident impliquant des armes nucléaires. |