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Mise à jour : 22-Jul-2005 | OTAN Hebdo |
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Visite du Reprsentant spcial du Secrtaire gnral des Nations Unies au Kosovo
À un moment critique pour le Kosovo, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Kosovo, M. Soren Jessen-Petersen, est venu en visite à l'OTAN le 12 juillet pour des entretiens avec le Secrétaire général de l'Organisation, M. Jaap de Hoop Scheffer. Des pourparlers ont été engagés sur le statut futur de cette province qui, depuis 1999, est administrée par la communauté internationale.Faire avancer le processus politique À l'occasion d'une conférence de presse conjointe avec M. Soren Jessen-Petersen, M. de Hoop Scheffer a insisté sur le fait que l'OTAN maintient sa présence au Kosovo, sur le terrain, dans le but de soutenir le processus politique en cours. Il a en outre lancé un appel aux hommes politiques locaux, les invitant à user de termes plus modérés lors de leurs interventions en public. M. Soren Jessen-Petersen et M. de Hoop Scheffer ont tous deux souligné l'importance de la participation des Serbes du Kosovo au processus politique et précisé qu'ils partageaient les mêmes préoccupations quant à la mise en œuvre des normes dans trois domaines essentiels : la décentralisation, le retour des réfugiés et la liberté de mouvement. M. Soren Jessen-Petersen a remercié l'OTAN de poursuivre son engagement au Kosovo et a déclaré : "La KFOR fait un travail absolument magnifique pour ce qui est de maintenir des conditions de sûreté et de sécurité. C'est là la base qui permettra de faire avancer le processus politique". Toutefois, a-t-il précisé : "À mesure que les échéances approchent, les enjeux politiques gagnent en importance, et à mesure que les enjeux politiques gagnent en importance, nous pouvons constater que les tensions s'accroissent, que les risques s'accroissent. Et dans une telle situation, plus que jamais auparavant, il nous faut travailler en étroite collaboration, la MINUK et la KFOR, avec les autorités locales, pour nous assurer que les conditions de stabilité et de sécurité sont bien en place. Et grâce à cette collaboration étroite, je pense que nous avons pu constater que la situation sur le plan de la sécurité s'est considérablement améliorée ces 12 à 15 derniers mois, en dépit d'incidents qui, bien sûr, sont inquiétants et dont nous nous occupons". |