13 mai 2005

Une nouvelle technologie permet la dtection distance des bombes artisanales Nouvelles 27/04/2005 - NATO Spring 2005 CNAD meeting makes progress on key projects Historique NATOs Programme of Work for Defence Against Terrorism Des centaines de vies humaines pourraient être sauvées grâce à une nouvelle technologie permettant la détection lointaine d'engins explosifs de fabrication artisanale ou de kamikazes porteurs de bombes. Les pays de l'OTAN et les pays partenaires envisagent de fabriquer en 2005 un prototype fondé sur cette technologie. Les attentats perpétrés au moyen d'engins explosifs de fabrication artisanale constituent l'une des principales causes de décès et de blessures parmi les troupes alliées, ainsi qu'une menace grave pour les populations civiles. Les attentats de Madrid, en mars 2004, ont été perpétrés au moyen d'explosifs transportés dans des sacs à dos et mis à feu par des téléphones portables. Contrer ce type d'activité terroriste est la toute première priorité du Programme de travail pour la défense contre le terrorisme que l'OTAN a lancé en 2004. À sa réunion du printemps, tenue les 27 et 28 avril, la Conférence des Directeurs nationaux des armements a examiné les progrès accomplis dans la mise en œuvre de cette nouvelle technologie. Un premier prototype en 2005 Les efforts que l'OTAN mène dans ce domaine sont axés actuellement sur la détection d'explosifs à distance de sécurité, ce pourquoi les tests effectués sur des systèmes à laser ont donné des résultats particulièrement prometteurs. Les travaux de recherche et d'expérimentation consacrés à ces systèmes vont se poursuivre au cours des mois à venir, en coopération avec l'Espagne, pays pilote pour cette initiative, du Commandement allié Transformation et de sociétés industrielles nationales de pays de l'OTAN et de pays partenaires. Le but est d'achever le développement d'un prototype de capacité de détection à distance de sécurité d'ici à la fin de 2005. Ce prototype sera fondé sur la technologie LIBS (spectroscopie laser par diffraction), qui fait appel à un faisceau laser pour définir la composition chimique de diverses substances, dont les explosifs, à distance de sécurité. La menace étant de nature complexe, il n'y a pas de "solution miracle" pour résoudre l'ensemble des problèmes que posent les engins explosifs de fabrication artisanale. L'OTAN envisage donc aussi d'appliquer toute une gamme d'autres contre-mesures, s'agissant de la détection et de la destruction de ces engins, mais aussi de la façon de s'en protéger. Parmi les technologies naissantes envisagées, mentionnons les dispositifs à bombardement neutronique, les biocapteurs et les spectromètres utilisant le déplacement d'ions, ainsi que les hyperfréquences assurant de forts niveaux de puissance et permettant de brouiller les détonateurs télécommandés. Pour ce qui est de l'achat, à terme, des matériels qui résulteront de l'application des technologies qui vont être mises au point dans le cadre de ce programme, précisons que les pays membres de l'OTAN prendront les décisions nécessaires soit individuellement, soit collectivement.