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Mise à jour: 23-Apr-2004 15:16 OTAN Hebdo

16 Apr. 2004
 

L'OTAN va acquérir des « yeux dans les cieux »

Nouvelles
16/04/04 - OTAN
L'OTAN aura bientot des "yeux dans le ciel"

Les pays membres de l'OTAN ont pris une décision de première importance pour la capacité future de l'OTAN de mener des opérations, puisqu'ils ont décidé d'acquérir en commun, d'ici le printemps 2005, un système de pointe de surveillance terrestre.

Composé d'aéronefs spéciaux, de drones sans pilote et d'équipements au sol, le système de capacité alliée de surveillance terrestre (AGS) mettra à la disposition des décideurs de l'OTAN des images et des informations décisives sur ce qui se passe au sol dans une zone donnée, en temps de paix et de crise, et en période de conflit.

Ces « yeux dans les cieux » faciliteront considérablement tant la planification que la conduite des opérations de l'OTAN.

Décision historique

Le 16 avril, les Directeurs nationaux des armements des pays membres de l'OTAN ont entériné la décision de signer, d'ici le printemps 2005, un contrat pour l'acquisition du système avec le groupe TIPS (solution proposée par les industries transatlantiques) composé des sociétés EADS, Galileo Avionica, General Dynamics Canada, Indra, Northrop Grumman et Thales. La livraison doit intervenir d'ici 2010.

La mise en place d'une capacité alliée de surveillance terrestre est depuis longtemps considérée par l'Alliance comme une priorité de premier plan.

Cette décision constitue un important pas en avant, entre autres parce qu'il s'agit d'une décision d'acquisition conjointe par les pays membres de l'OTAN.

« C'est seulement la deuxième fois, dans l'histoire de l'OTAN, que les pays membres s'associent pour une acquisition de cette ampleur » a déclaré le porte-parole de l'OTAN, James Appathurai, faisant référence aux aéronefs de surveillance AWACS acquis au cours des années 80.

« En décidant d'acquérir un système commun, plutôt que des systèmes nationaux distincts, les pays membres réaliseront des économies et feront le meilleur usage possible de l'argent des contribuables », a-t-il ajouté.