29 mars 2004

La police du ciel est étendue aux nouveaux membres de l’OTAN Historique Elargissement Copyright Belgian Army Avec l’accession des sept nouveaux Etats membres, le bouclier de protection de l’OTAN, y compris la fonction de police du ciel pour l’espace aérien des pays membres, a été étendu à l’ensemble de leurs territoires. Le 29 mars, la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie sont devenues officiellement membres de l’OTAN lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Washington. En tant que nouveaux membres, ces pays sont placés sous le bouclier de sécurité et de défense collectives de l’OTAN, qui comprend une fonction de police du ciel pour l’ensemble de l’espace aérien de l’OTAN, en tant que de besoin. En ce qui concerne les trois pays baltes, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie, c’est la Force aérienne belge qui a été appelée à assurer dans un premier temps la police de l’air pour l’espace aérien élargi de « l’OTAN ». Lundi, quatre avions F-16 belges y ont été déployés afin d’offrir à ces pays le même niveau de sécurité courante qu’aux autres membres de l’Alliance. « Nous avons mis en place les moyens nécessaires à la fonction de police du ciel afin de respecter nos engagements envers les nouveaux pays membres », a déclaré l’amiral britannique, Sir Ian Garnett, Chef d'état-major du SHAPE. La Roumanie, la Bulgarie et la Slovaquie possèdent leurs propres moyens de défense aérienne. Leurs forces aériennes nationales continueront d’assurer la fonction de police du ciel pour leur espace aérien. L’espace aérien slovène sera couvert à la fois par le système de détection lointaine de ce pays et par un soutien en matière de police du ciel apporté par les forces aériennes italiennes. Les membres de l’Alliance ont toujours assuré leur propre police du ciel ou ont accompli cette mission en coopération avec les pays voisins. Outre les patrouilles aériennes, la fonction de police du ciel comprend également le contrôle de la circulation aérienne, l’observation radar et l’identification. Au besoin, des avions d’interception pourraient être déployés pour aider les avions en détresse ou procéder à l’identification visuelle d’aéronefs non planifiés se trouvant à l’intérieur de l’espace aérien de l’OTAN.