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Mise à jour: 06-Feb-2004 11:18 | OTAN Hebdo |
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«Il est temps de nous remettre au travail »
Aux Etats-Unis pour une visite de deux jours, le Secrétaire général de l’OTAN, M. Jaap de Hoop Scheffer, a appelé les Etats-Unis et l’Europe à oublier leurs différends et à traiter des principales menaces pour la sécurité. M. de Hoop Scheffer se trouvait à Washington les 29 et 30 janvier pour s’y entretenir avec le Président George Bush, le Vice-Président, M. Dick Cheney, le Secrétaire d’Etat, M. Colin Powell, le Secrétaire d’Etat à la défense, M. Donald Rumsfeld, et la Conseillère pour la sécurité nationale, Mme Condoleeza Rice. Dans l’allocution qu’il a prononcée à la National Defence University, le Secrétaire général a déclaré que les pays membres de l’OTAN « n’ont pas d’autre choix » entre eux que le dialogue et la coopération. « Mon message est simple : il est temps de nous remettre au travail. Il y a tout simplement trop de menaces à l’horizon, trop de défis qu’il nous faut relever », a-t-il déclaré. Lors de ses entretiens, le Secrétaire général a énoncé ses priorités et a traité des principaux défis auxquels l’Alliance est confrontée. L’Afghanistan et la situation en Iraq étaient les premiers points à l’ordre du jour. Dans son allocution, le Secrétaire général a déclaré que l’Afghanistan reste la première priorité immédiate de l’OTAN, et que l’Alliance « ne peut pas se permettre d’échouer » dans sa mission visant à instaurer la sécurité dans le pays. Sa seconde priorité est de veiller à ce que l’OTAN soit prête à jouer un plus grand rôle en Iraq, si on le lui demandait. Il a toutefois souligné que c’est une décision qu’il reviendra aux pays membres de prendre. Pour le moment, l’Alliance apporte son soutien à la Pologne qui dirige une division multinationale dans le pays. Dans ce contexte, M. de Hoop Scheffer a insisté sur la nécessité de remédier de toute urgence à l’insuffisance actuelle, au sein des pays de l’OTAN, de troupes pouvant être utilisées et déployées. « Voyez la situation en Afghanistan. Je dirai franchement que nous ne sommes pas submergés d’offres de contribution de troupes pour l’élargissement de notre mandat aux provinces. Ce n’est pas parce que les pays membres de l’OTAN refusent leur aide, mais parce qu’ils ont réellement des problèmes pour trouver des forces déployables pouvant assumer cette nouvelle mission », a-t-il déclaré. Le Secrétaire général a achevé sa visite
par des entretiens avec les membres du Comité du Sénat américain
sur les forces armées et d’autres représentants du
gouvernement. Il a pris la parole lors d’un dîner organisé
par le Conseil atlantique des Etats-Unis. ![]() |