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Mise à jour: 19-Dec-2003 16:29 Décembre 2003

17 déc. 2003
 

La SFOR prépare sa future structure de forces

Historique
Réunions des Ministres de lq défense
1-2 déc. 2003 - Siège de l'OTAN
Liens
Site web de la SFOR

La force de maintien de la paix dirigée par l’OTAN en Bosnie-Herzégovine a entamé des préparatifs en vue de ramener ses effectifs à environ 7 000 hommes d’ici juin 2004.

Devant l’amélioration de la situation de sécurité dans le pays, les ministres de la défense des pays de l’OTAN réunis à Bruxelles les 1er et 2 décembre ont décidé de ramener l’effectif actuel d’environ 11 900 hommes à une force de dissuasion d’environ 7 000 hommes. L’OTAN va également étudier la possibilité de mettre fin à cette mission et d’en transférer la responsabilité à l’Union européenne d’ici la fin de 2004.

Les pays qui fournissent actuellement des troupes n’ont pas encore déterminé leur future contribution à la nouvelle force : les chiffres seront communiqués dès que les autorités nationales auront pris une décision. La plupart des pays devraient annoncer leur décision en janvier 2004.

« La réduction des forces devient possible non seulement parce que la situation de sécurité s’améliore en Bosnie-Herzégovine, mais également parce que l’OTAN possède des forces ‘transhorizon’ efficaces et entraînées, qui peuvent être déployées rapidement dans le pays, si nécessaire » a expliqué le porte-parole de l’OTAN, M. Jamie Shea. « Des exercices sont organisés régulièrement pour familiariser ces forces avec la situation sur le terrain et leur permettre de venir renforcer rapidement les troupes déjà sur place ».

L’objectif principal de la SFOR est toujours d’aider à maintenir de bonnes conditions de sûreté et de sécurité en Bosnie-Herzégovine, afin de permettre à la communauté internationale et aux autorités du pays de mettre en place un gouvernement responsable qui œuvre pour la paix, la stabilité, le respect des droits de l’homme, le bien-être économique et l’autosuffisance.

La SFOR a également pour mission de promouvoir l’Etat de droit dans l’ensemble du pays, et soutient les efforts menés par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie en vue d’appréhender les personnes accusées de crime de guerre et de les remettre aux autorités compétentes.