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Mise à jour: 02-Dec-2003 14:04 | Novembre 2003 |
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Lord Robertson s’entretient de la coopération future à Belgrade et Sarajevo
Lors de la première visite jamais effectuée à
Belgrade par un Secrétaire général de l’OTAN,
les 26 et 27 novembre, Lord Robertson a déclaré que l’OTAN
et la Serbie doivent oublier le passé, et il a appelé à
la mise à disposition des criminels de guerre.
Au cours de sa visite historique, Lord Robertson a rencontré le président Marovic, le Ministre des affaires étrangères, M. Svilanovic, le Ministre de la défense, M. Tadic, et le Vice-premier ministre, M. Covic. Les entretiens ont été axés sur le souhait de la Serbie et Monténégro de participer au programme de Partenariat pour la paix, et sur les conditions que doit encore remplir le pays, Lord Robertson déclarant qu’il ne s’agit plus de savoir « si » le pays y participera, mais « quand ». Le Secrétaire général de l’OTAN a également débattu de l’offre faite par la Serbie et Monténégro d’envoyer des troupes pour la mission de maintien de la paix que dirige l’OTAN en Afghanistan. Le deuxième jour de sa visite, le Secrétaire général a prononcé une allocution à l’école militaire de Belgrade, demandant avec insistance aux commandants de ne plus vivre dans le passé mais de se tourner vers l’avenir. « Je ne vous demande pas aujourd’hui de simplement oublier les griefs que vous pourriez avoir. Tout ce que je vous demande, c’est de les mettre de côté. De regarder vers l’avenir », a-t-il ajouté. Le Secrétaire général a rappelé qu’une condition préalable essentielle à toute coopération future est l’arrestation et la mise à disposition de la justice de Ratko Mladic, accusé de crimes de guerre, qui se cacherait sur le territoire de la Serbie et Monténégro. Appel à la réforme en Bosnie-Herzégovine Lord Robertson s’est ensuite rendu à Sarajevo pour s’y entretenir avec le commandant de la force de maintien de la paix dirigée par l’OTAN, le Haut Représentant de la communauté internationale, Lord Ashdown, et la présidence bosniaque. Il a insisté sur l’engagement continu de l’Alliance
en faveur de la Bosnie-Herzégovine, mais a appelé les
dirigeants politiques à faire avancer la réforme de la
défense et la création d’un ministère conjoint
de la défense, déclarant qu’il s’agit là
d’une condition préalable essentielle pour que la Bosnie-Herzégovine
devienne un partenaire de l’OTAN. ![]() |