L'Alliance
se félicite de l'accord annoncé le 8 juin à la conférence des
Ministres des affaires étrangères du G8, au sujet d'un projet de
résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Kosovo
prévoyant, entre autres, une présence de sécurité internationale
au Kosovo, avec une participation substantielle de l'OTAN, sous
un commandement unifié.
L'exigence du retrait des forces serbes du Kosovo n'est pas négociable
et jusqu'à la mise en oeuvre vérifiable et crédible d'un tel retrait,
l'Alliance maintiendra sa pression sur le régime de Milosevic
en poursuivant sa campagne aérienne.
Dans ce contexte, l'OTAN espère une conclusion rapide des discussions
sur un accord militaro-technique qui sont menées entre le général
Jackson, commandant du Corps de raction rapide du CAE, et des
officiers supérieurs yougoslaves responsables des forces serbes
au Kosovo.
Entre-temps, les effectifs de la KFOR se mettent en place dans
l'ex-République yougoslave de Macédoine (1) . Dix-huit pays, dont
treize partenaires, ont manifesté leur souhait de contribuer des
éléments à cette force terrestre, à laquelle sont déjà affectés
quelque 48.000 hommes.
L'Alliance, en étroite coopération avec d'autres organisations
internationales, établit des plans pour résoudre les problèmes
immédiats que devrait poser le retour des réfugiés et assurer l'avenir
à long terme de toute la région.
1. La Turquie reconnaît la République de Macédonie
sous son nom constitutionnel.
|