Le 24 mars, l'opération Force alliée a commencé après des mois
d'efforts intenses de la communauté internationale pour trouver
une solution politique à la crise du Kosovo. L'OTAN n'a pris la
décision de recourir à la force que lorsqu'il est devenu clair
que tous les efforts visant à parvenir à un règlement politique
négocié avaient échoué et qu'il n'y avait aucune autre solution.

Des avions de l'OTAN ont initialement
conduit des attaques aériennes contre les défenses aériennes
serbes.
Photographies aériennes
prises avant (en haut à droite) et après (en bas à gauche)
attaque, montrant la destruction d'un site de missiles
anti-aériens à Obrva, Serbie
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L'Alliance a toujours pour objectif général de soutenir les efforts
diplomatiques de la communauté internationale pour trouver une
solution politique à la crise. Des opérations aériennes intensives
sont à prsent menées contre des cibles de la police et de l'armée
serbes. Leur but est de perturber et d'affaiblir la capacité du
gouvernement yougoslave à mener sa campagne de terreur contre
la population civile du Kosovo, de prévenir une nouvelle catastrophe
humanitaire et d'empêcher que l'instabilité s'étende dans la région.
Malgré des risques importants, cette extension des opérations
contre la structure militaire renforcera les dommages occasionnés
aux cibles stratégiques et aux forces yougoslaves au Kosovo. Tout
est entrepris pour éviter les dommages collatéraux.
L'OTAN condamne l'expulsion massive de civils et les destructions
injustifiées perpétrées actuellement par les forces de sécurité
serbes. L'Alliance et ses Etats membres sont prêts à soutenir
les efforts humanitaires déployés par la communauté internationale
pour soulager les souffrances des réfugiés, contraints par la force
de quitter leur pays.
En raison de l'aggravation de la crise, le Centre euro-atlantique
OTAN de coordination des réactions en cas de catastrophe a renforcé
ses effectifs et intensifié ses activités de suivi et d'information
ainsi que son travail de liaison. Il recueille des informations
sur l'action humanitaire des pays et relaie les demandes de l'Albanie
auprès du Conseil de partenariat euro-atlantique - 19 pays de
l'OTAN et 25 pays non OTAN. Le Centre continue de coordonner le
traitement humanitaire de la crise. Il est prêt à réagir si son
aide est demandée.
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