A la réunion ddu CPEA
Budapest,
Hongrie
30 mai 2001
|
Intervention
par
Ambassadeur Thierry de Gruben,
Représentant permanent de la Belgique auprès
de l'OTAN
Ces derniers temps, un nombre d'initiatives ont été
prises qui peuvent être repris sous le commun dénominateur
de la promotion de la stabilité, la prévention
des conflits ou la gestion de crises. Nous nous félicitons
de ces initiatives: la stabilité et la sécurité
nous concerne tous.
L'action dirigée par I'OTAN dans les Balkans,
à laquelle beaucoup d'entre vous participent, est
impressionnante. Les efforts du CPEA, quoique discrète,
méritent d'être mentionnés également.
D'autres organisations, telles que l'OSCE (p. ex. dans
le domaine de la prévention de conflits) et le
Conseil de l'Europe (en faveur des minorités) contribuent
à la stabilité en Europe.
Comme le Président Havel a dit récemment
à Bratislava: "L'OTAN est en pleine permutation,
du principal instrument contre I'expansionnisme soviétique
en une organisation de sécurité à
caractère régional, l'une des composantes
d'un futur ordre mondial multipolaire."
J'ajouterais que la démarche de l'UE se veut complémentaire
à celle de I'OTAN. Tout comme d'autres organisations,
I'Union s'est dotée d'instruments supplémentaires
afin d'être mieux équipée à
faire face aux crises régionales.
C'est sous cette angle-là que la démarche
de l'UE doit être vue. Les pays de l'Union sont
tous convaincus qu'il est opportun de développer
une capacité militaire, pas pour faire concurrence
à l'OTAN, mais, au contraire, d'élargir
la gamme d'instruments à notre disposition. L'UE
disposera ainsi des moyens civiles et militaires , ecn
complément à ses moyens " traditionnelles
" sur le plan politique, économique et financière.
La Belgique, qui entamera la Présidence de l'UE
à partir du 1er juillet, s'attend à une
tâche extrêmement ardue. Nous ferons tout
en uvre pour que le Conseil Européen de Laeken
de décembre puisse déclarer les mécanismes
de gestion de crises de l'UE (les structures et les procédures)
opérationnelles. Et la conférence ministérielle
de novembre permettra de franchir une nouvelle étape
dans le développement des capacités.
Une bonne coopération et coordination entre les
différents acteurs, tant pays qu'organisations,
sera extrêmement importante.
|