Runion
du Conseil
de Partenariat
Euro-Atlantique
Bruxelles,
17 dc. 1997
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Dclaration
du Conseiller fdral Monsieur Flavio Cotti
Monsieur le Secrtaire gnral,
Chers collgues,
Mesdames et Messieurs,
Depuis que nous avons cre Sintra le Conseil de partenariat euro-atlantique, un bon travail a t accompli. Sous votre conduite experte, Monsieur le Secrtaire gnral, on a travaill de manire concrte et on est all droit au but: j'en veux pour preuve le plan d'action qui est devant nous et qui est soumis notre approbation.
Mme le rapport sur le renforcement du partenariat fait ressortir clairement que la coopration s'intensifie de manire continue. La Suisse salue cette volution mme si elle ne compte pas faire usage de toutes les possibilits offertes. Nous continuerons cependant largir notre participation dans le cadre de notre Programme de partenariat individuel. Le programme de soutien pour les forces armes albanaises nous a montr que nous pouvons, nous aussi, apporter des contributions concrtes.
Permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de m'attarder sur un domaine o nous sommes fermement dcids renforcer notre collaboration. Ds le dbut, la Suisse a plac parmi ses priorits les activits de recherche et de sauvetage. Aussi soutenons-nous la proposition mise l'origine par la Russie de mettre en place une structure d'intervention en cas de catastrophe, la "Disaster Response Capability". Nous nous rjouissons de participer sa mise en place et d'apporter le fruit de nos expriences en la matire.
Nous connaissons les nouveaux risques et dfis qui nous attendent. Dans l'aide en cas de catastrophe, il est parfois aussi utile que ncessaire de recourir des moyens militaires. Mais certains principes sont respecter. Ainsi la responsabilit principale doit rester clairement entre les mains des autorits civiles. Dans l'action humanitaire, seuls comptent les besoins de la population concerne. Etant donn leurs comptences diffrentes, les intervenants civils et militaires doivent coordonner et harmoniser leurs actions. Il importe donc non seulement de fixer par avance la rpartition des tches mais encore de s'exercer la faire fonctionner dans la pratique.
A ce sujet le projet qui nous est prsent se fonde sur une approche adquate. Il n'entend pas crer de doubles-emplois, mais, au contraire, renforcer les synergies. C'est pourquoi il importe, lors de l'examen de dtail, de donner la priorit un "networking" efficace. C'est dans ce but que la Suisse a accord une grande importance l'intgration, dans les discussions de ces deux derniers jours Genve sur les rseaux d'aide en cas de catastrophe, du domaine des plans civils d'urgence de l'OTAN; cette runion entre les principaux spcialistes du monde entier tait dirige par le Dpartement des affaires humanitaires de l'ONU. C'est galement cet effet que la Suisse invitera dbut avril les diffrents acteurs de l'aide internationale en cas de catastrophe changer leurs expriences de coopration entre intervenants civils et militaires; ceux-ci dfiniront les meilleures modalits en vue d'optimiser le systme de raction de la communaut internationale dans les diffrents programmes d'aide civile en cas de catastrophe.
La premire anne de notre participation au PPP s'est droule dans un contexte de mutations qui a non seulement touch l'OTAN elle-mme, mais qui a aussi concern ses relations extrieures. La force du CPEA rside dans la dfinition claire de ses objectifs en faveur de la scurit cooprative, ainsi que dans la grande flexibilit dont dispose chaque participant dans la mise en oeuvre des moyens. Aprs une entre discrte dans le Partenariat, la Suisse envisage un renforcement de sa participation, laquelle implique un engagement accru d'lments militaires en faveur de la promotion de la paix. Sur la base des premires expriences, le Gouvernement fixera les prochaines tapes en troite collaboration avec le Parlement.
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