[ NATO SPEECHES ]

Meeting
of the North
Atlantic
Council in
Ministerial
Session

NATO HQ
Brussels
10 Dec 1996


NATO Star

Secretary Generals Statement to the Press

Following NAC Ministerial



Good evening, ladies and gentlemen,

We have just finished a very full and important discussion on the key issues facing the Alliance. Most significantly, we have decided today to convene a NATO Summit in Madrid on 8 and 9 July next year. This Summit will define the shape of a new NATO for the 21st century. It will open the Alliance to new members. This Summit will not only confirm NATOs leading role; it will also shape Europe for the next generation. Thats why we are calling it a "Summit for Euro-Atlantic Cooperation and Security".

In order to prepare the ground for such momentous decisions next summer, we have focussed today on the continuing work to restructure the Alliance, both internally and externally. In particular, we discussed:

  • the situation in Bosnia and our preparations for a Stabilisation Force or SFOR to follow-on from IFOR;

  • the adaptation of Alliance structures and procedures in line with the decisions we took at our last meeting in Berlin;

  • the process of opening up NATO to new members and, at the same time, of enhancing the Partnership for Peace;

  • and developing our relations with Russia.

Let me comment briefly on each.

En premier lieu, la Bosnie. Les Ministres ont donné leur aval politique aux travaux de planification des autorités militaires de l'OTAN pour la Force de stabilisation. Les résultats de ces travaux ont été approuvés provisoirement par le Conseil de l'Atlantique Nord hier. Une fois que nous aurons obtenu le mandat des Nations Unies, ce qui ne devrait pas tarder, le Conseil autorisera la mise en activité de la Force le 20 décembre.

Comme l'indique la déclaration séparée que nous avons diffusée, l'objectif de la SFOR sera de soutenir la consolidation du processus de paix, de prévenir par la dissuasion une reprise des hostilités et d'assurer les conditions de sécurité nécessaires pour la réconciliation politique et la reconstruction économique. Nous réexaminerons les niveaux de forces au bout de six mois et de douze mois, en vue de passer progressivement à un dispositif de dissuasion et, au bout de dix huit mois, en vue d'opérer un retrait complet.

A cet égard, tous les ministres ont souligné la nécessité de placer la mise en oeuvre civile au premier plan l'année prochaine, avec un transfert graduel des responsabilités de consolidation de la paix aux institutions communes de la Bosnie-Herzégovine. Nous avons eu le plaisir d'accueillir ce matin le Haut Représentant, Carl Bildt, pour nous entretenir avec lui de la faon de concrétiser les résultats des récentes conférences de Paris et de Londres et pour travailler ensemble à la mise en oeuvre de la paix l'année prochaine.

LIFOR en est maintenant aux derniers jours de sa mission, et les Ministres ont félicité tous ceux qui ont servi dans ses rangs pour lexcellent travail accompli. LIFOR a empché le retour de la violence et contribué à stabiliser le pays. La participation de tant de nos partenaires et dautres contributeurs non OTAN à l'IFOR nous a fait franchir un pas de géant vers lélaboration de structures coopératives de sécurité en Europe.

Notre coopération avec la Russie a constitué une véritable percée, et montre que lOTAN et la Russie peuvent travailler ensemble de faon harmonieuse et efficace. Lassistance considérable apportée par lIFOR aux autres organismes responsables de la mise en oeuvre des aspects civils de laccord de paix en Bosnie montre que notre concept dinstitutions se renforant mutuellement est aujourdhui une réalité.

Nous avons également débattu de la situation, préoccupante, qui règne en Serbie. Les Ministres regrettent très vivement la décision, prise par le gouvernement serbe, d'annuler les résultats des élections municipales du 17 novembre. Nous demandons au gouvernement serbe de respecter la volonté populaire, démocratiquement exprimée, et de revenir sur cette décision. Si la Serbie veut rejoindre la communauté des pays démocratiques, elle doit suivre le chemin de la démocratie.

En ce qui concerne le deuxième thème, celui de ladaptation interne de lAlliance, nous avons déjà parcouru, au cours des six mois écoulés depuis la réunion de Berlin, un long chemin.

Premièrement, le Comité militaire a retenu deux formules possibles comme base de départ pour la poursuite de son étude sur la future structure de commandement. Le Conseil a pris note des progrès réalisés, et les travaux vont reprendre suivant la démarche recommandée par le Comité militaire.

Deuxièmement, les dispositions nécessaires à la mise en oeuvre du concept de GFIM sont bien en main, sur la base du cadre général entériné par les Ministres au mois de juin, et notamment en ce qui concerne la mise en place de la Cellule de coordination des capacités, qui soutient le Comité militaire, et de létat-major interarmées multinational de planification, qui relève des grands commandements de l'OTAN. Le Comité militaire a publié une directive, entérinée par le Conseil, applicables à la suite de ces travaux.

Troisièmement, des progrès sensibles ont été réalisés sur la voie du développement dune identité européenne de sécurité et de défense (IESD) au sein de lAlliance, et notamment du point de vue des directives politiques relatives aux dispositions de commandement européen au sein de lOTAN, et aux dispositions en vue de la définition des capacités et des moyens de lOTAN qui pourraient tre mis à disposition pour une opération conduite par lUEO, ainsi que dans un certain nombre dautres domaines.

Malheureusement, ces progrès ont été freinés par le fait quun accord ne se soit pas réalisé, au sein de lUEO, sur les modalités de participation de tous les Alliés européens. Jai adressé aujourdhui un appel à toutes les parties concernées, pour leur demander de déployer tous les efforts possibles afin de surmonter ces difficultés et de permettre ainsi à lOTAN et à lUEO de poursuivre le travail dans lesprit des décisions fondamentales prises il y a six mois par le Conseil réuni en session ministérielle à Berlin.

Dautres travaux seront nécessaires avant que nous ne parvenions à des décisions définitives sur cet ensemble de questions, complexes et interdépendantes, et tout particulièrement en ce qui concerne la future structure de commandement. Mais la forme interne de la nouvelle OTAN commence déjà à se dessiner.

Let me now turn to the third topic: enlargement and the future of our Partnership For Peace. Our process of enlargement remains on track. We will be ready at the NATO Summit next year to invite one or more countries to start accession negotiations with the Alliance. Our goal is to be able to welcome our new members in 1999. Today we reviewed the results of the intensified individual dialogues that we have conducted this year with 13 Partner countries. These dialogues have given both NATO and Partners alike a clear understanding of the requirements for enlargement. As part of the next step, we discussed how we should prepare for the decisions on enlargement which will be taken at the NATO Summit.

Enlargement is, however, not an end in itself. Equally important is the development of our cooperation with those countries that do not join the Alliance either in the first instance or not at all. As you know, we have been working for the past three months on an enhanced PFP. Ministers reviewed the recommendations of the Senior Level Group. We will finalize these by the Summit and will implement certain aspects of PFP+, as we call it, already early next year. Ministers have also agreed to work with Partners on the initiative to establish an Atlantic Partnership Council which would integrate activities of NACC and PFP. All of these multifaceted cooperation activities will be discussed with our partners at our NACC meeting tomorrow.

We want very much to build a strong, stable and enduring security partnership with Russia.

By the time of the Summit, we aim to reach agreement with the Russian Federation on arrangements that can deepen and widen the scope of our current relationship and provide a framework for its future development. We want to ensure that NATO and Russia have a strong, flexible means to consult and cooperate as part of our evolving relationship. Agreement might be expressed in a document or could take the form of a Charter, which could encompass:

  • the shared principles that will form the basis of our relationship;

  • a broad set of areas of practical cooperation in particular in the political, military, economic, environmental, scientific, peacekeeping, armaments, non-proliferation, arms control and civil emergency planning fields;

  • mechanisms for regular and ad hoc consultations; and

  • mechanisms for military liaison and cooperation.

We have tasked the Council to develop further guidance on these matters on the basis of which I, as Secretary General, could explore with Russia the possibility of such agreement.

As an additional element of reassurance, we have stated clearly today that NATO countries have no intention, no plan, and no reason to deploy nuclear weapons on the territory of new members nor any need to change any aspect of NATOs nuclear posture or nuclear policy - and we do not foresee any future need to do so.

In addition, we also intend to broaden and deepen the substantive military-to-military cooperation developed between NATO and Russia through IFOR. We are also exploring with Russia the establishment of permanent military liaison at NATO HQ, SHAPE and SACLANT on the basis of reciprocity. I hope to be able to announce an agreement in principle on these military liaisons very soon.

In a few moments, I will be meeting the Russian Foreign Minister, Mr. Primakov, and tomorrow Ministers will hold a "16 + 1" meeting with him. We will focus on the consolidation of peace in Bosnia in 1997, as well as on the development of NATO/Russia relations.

At the same time, we will develop further our relations with Ukraine. With the help of the Ukrainian government we are setting up a NATO Information Office in Kiev, the first of its kind.

So, in conclusion, NATO is entering the final stages of its long process of internal and external adaptation. The NATO Summit, at which all these key decisions will converge, is now clearly in our sights. We still have to work hard between now and then; but we are well on track in preparing the Summit and can be confident of more progress in the weeks ahead.


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