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La clé de cet effort massif est la coopération.
Dans un exposé d'orientation générale, le
Secrétaire général de l'OTAN, M. Javier
Solana, a souligné ce besoin de coopération
internationale, indiquant que "dans ce domaine, l'expertise et
l'expérience ne sont pas l'apanage d'un seul pays ou d'une
seule organisation. Nous pouvons tous tirer profit les uns des
autres." Le Secrétaire général a
ajouté que "plus nous serons capables de coopérer,
plus nous aurons de chances, tous autant que nous sommes,
d'assurer la sécurité de nos populations au
tournant du siècle."
Par suite du désarmement des matières fissiles, des
vecteurs d'armes nucléaires, des agents chimiques et des
milliers de grands systèmes d'armes conventionnelles sont
devenus superflus. Une des principales tâches de
désarmement et de conversion à accomplir au cours
des prochaines années consistera à assurer le
stockage, le démantèlement ou la conversion de ces
excédents dans des conditions de sécurité.
Mme Anke Brunn, ministre de la science et de la recherche du Land
de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a insisté sur la
nécessité de contrôler le transfert de ces
armes: "Si des armes sont exportées de régions
où le désarmement est possible vers des zones de
conflit et de guerre, alors le prix à payer pour le
désarmement est trop élevé."
La situation telle qu'elle se présente a été
exposée par les représentants des Etats-Unis, de la
Russie, de la France et du Royaume-Uni, qui ont décrit
leurs politiques, leurs plans et leurs réalisations en
matière de démantèlement et de destruction.
Des Etats ne possédant ni armes nucléaires ni armes
chimiques, dont l'Allemagne, les Pays-Bas, le Japon, la
Norvège, le Bélarus, l'Ukraine et le Kazakstan, ont
également abordé la question des efforts de
démantèlement en coopération et de
l'assistance déjà fournie ou envisagée dans
ce domaine. De nombreuses initiatives bilatérales ont fait
l'objet de discussions approfondies, mais l'accent a
été mis sur la nécessité d'efforts
multilatéraux plus larges, avec mise en commun des
ressources de plus en plus limitées. Ce débat a
ouvert la voie à l'élaboration ultérieure de
moyens de surmonter les obstacles qui s'opposent encore à
la réalisation de progrès.
Cette conférence était coparrainée par
l'OTAN, le ministère allemand des Affaires
étrangères et le Land de
Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Elle était
organisée par le Centre internationnal de Bonn pour la
conversion.
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