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Mise--jour: 31-Aug-2002 OTAN Communiqus de presse

Communiqu
de Presse
(2002)100

30 août 2002

Déclaration
du Secrétaire général de l'OTAN Lord Robertson
sur l'ex-Rpublique yougoslave de Macdoine (1)

Le récent enlèvement d'un groupe de citoyens dans l'ex-République yougoslave de Macédoine (1) est un acte de violence déplorable qui porte atteinte aux efforts de tous ceux qui œuvrent pour la stabilité à long terme dans le pays. Les provocations doivent cesser. Je demande instamment aux auteurs de cet acte de libérer les victimes immédiatement et sans condition. J'appelle la population à rester calme et à ne pas céder aux tentations de représailles et j'invite les autorités à faire preuve de retenue.

Le 15 septembre, les citoyens de l'ex-République yougoslave de Macédoine auront une occasion historique de maintenir résolument leur pays sur la voie de l'intégration européenne. Je suis convaincu que leurs représentants démocratiquement élus continueront de prendre les décisions qui garantiront une issue positive par la conduite d'élections libres et équitables.

Toutefois, le pays ne pourra inscrire fermement son avenir dans la démocratie que si les accords sont respectés par tous ceux qui les ont signés, dans un esprit de compromis et de réconciliation. On ne peut renoncer aux accords auxquels on a souscrit dès qu'ils deviennent gênants. Les électeurs doivent être convaincus et persuadés par des arguments logiques et non pas par l'abus de pouvoir. L'intimidation et le harcèlement, les entraves à la liberté de mouvement et les barrages routiers ne sont pas compatibles avec la notion d'élections libres et équitables.

Il y a un an, je félicitais le parlement de l'ex-République yougoslave de Macédoine, qui avait pris la décision historique de procéder aux réformes constitutionnelles prévues dans l'accord d'Ohrid pour ramener la paix et la stabilité dans le pays.

Par ce vote, les représentants démocratiquement élus du peuple de l'ex-République yougoslave de Macédoine ont évité de justesse à leur pays de sombrer dans une guerre civile sanglante et l'ont rapproché de la famille des nations européennes. Les changements constitutionnels ont jeté les bases d'une nouvelle ère de confiance mutuelle entre toutes les communautés et ont offert la possibilité de construire une démocratie multiethnique pacifique.

Depuis, la recherche de compromis sur des questions délicates et controversées s'est faite par la voie, légitime et appropriée, des institutions démocratiques du pays. Il s'agit là d'un progrès majeur. Les élections législatives du 15 septembre seront la prochaine étape importante de ce processus.

Dans ce contexte, je condamne fermement le regain de violence de ces dernières semaines. Je pense tout particulièrement aux familles des deux policiers tués le week-end dernier et leur adresse mes condoléances. Aucun objectif politique ne peut justifier de tels actes criminels.

  1. La Turquie reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel.

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