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Mise--jour: 21-Mar-2001 OTAN Communiqus de presse

Communiqu
de Presse
(2001)041

21 mars 2001

Déclaration du Secrétaire général
sur la situation dans
l' ex-République yougoslave de Macédoine (1)

Le Conseil de l'Atlantique vient d'approuver, aujourd'hui, un nouveau train de mesures visant à accroître la stabilité dans le sud des Balkans et à démontrer son ferme soutien à l'égard du gouvernement multiethnique de l'ex-République yougoslave de Macédoine (1). L'OTAN est tout à fait déterminée dans son appui au gouvernement de Skopje face aux défis posés par les groupes extrémistes, dont nous condamnons totalement les actes de violence. Nous rejetons toute tentative de modification des frontières par la force. Nous sommes pleinement engagés en faveur de la souveraineté, de la stabilité et de l'intégrité territoriale de l'ex-République yougoslave de Macédoine (1).

Depuis que les attaques ont commencé dans l'ex-République yougoslave de Macédoine (1), la KFOR a pris un certain nombre de mesures visant à améliorer la sécurité aux frontières, pour faire encore davantage en sorte que le Kosovo ne puisse servir de base pour des attaques menées dans des zones voisines. Nous avons envoyé des troupes supplémentaires dans la zone frontalière et augmenté les patrouilles pour être mieux à même de détecter, de prévenir ou de contrecarrer les éventuels mouvements d'hommes et de matériel du Kosovo vers l'ex?République yougoslave de Macédoine (1). Un nouvel examen a montré qu'il était possible d'accroître encore ces activités, et des troupes supplémentaires vont maintenant être envoyées dans la zone frontalière. Par ailleurs, le Conseil de l'Atlantique Nord a entériné le constat selon lequel des troupes supplémentaires sont nécessaires pour la KFOR, qui fait un travail magnifique en dépit d'une charge de travail considérablement accrue, et dont les ressources sont lourdement sollicitées.

Notre coopération avec le gouvernement de Skopje, sera, elle-aussi, encore renforcée. Nous avons déjà amélioré la coordination sur le plan militaire, ainsi que l'échange d'informations militaires, mais, après une série de visites de haut niveau, nous avons à présent décidé de dépêcher un haut représentant, l'ambassadeur Hans-Joerg Eiff, à l'appui de l'Agent de liaison de l'OTAN déjà en place à Skopje. L'envoi de ce représentant indique à quel point nous jugeons important de soutenir l'ex-République yougoslave de Macédoine (1). Nous avons aussi désormais une équipe de liaison militaire basée au Ministère de la défense à Skopje, et cette équipe sera dirigée par un officier de haut rang de l'OTAN. L'OTAN a également entériné l'appel à une aide bilatérale directe des pays alliés en faveur de l'ex-République yougoslave de Macédoine (1), et elle s'emploiera à coordonner ces activités bilatérales tant à Bruxelles que sur le terrain à Skopje.

Je suis certain que la série de mesures maintenant en place ou en voie d'exécution aura un important impact sur la situation en matière de sécurité. J'ajoute que ces mesures sont prises en pleine coopération avec d'autres organisations telles que l'Union européenne, l'OSCE et les Nations Unies. Cette réponse coordonnée montre bien que la communauté internationale est déterminée à apporter son soutien pour la stabilité dans la région.

Il faut maintenant faire preuve de modération, de sang froid et de sagesse. La fermeté face aux agressions doit être assortie d'une action politique visant à empêcher que les hommes de violence aient la possibilité de polariser la situation. Au bout du compte, la solution aux problèmes de la région ne peut être trouvée que par des moyens politiques. Le maintien de la solidarité entre toutes les communautés ethniques est le meilleur moyen d'entraîner la défaite assurée des groupes extrémistes.

Mon message est le suivant : nous sommes déterminés à faire échouer les fauteurs de violence. Il existe actuellement une possibilité sans pareille d'assurer la stabilité de la région. J'appelle tous les dirigeants politiques, et particulièrement au Kosovo et au sein des communautés de souche albanaise de l'ex-République yougoslave de Macédoine (1), à condamner sans réserve la violence, et à oeuvrer pour y mettre un terme. A cet égard, je me réjouis de la très ferme déclaration formulée par le Premier ministre albanais, M. Méta. La communauté internationale a déployé d'énormes efforts pour défendre les minorités contre la répression, et je n'accepterai pas que des extrémistes sapent l'immense progrès qui a été réalisé vers un avenir meilleur pour l'ensemble des Balkans.

  1. La Turquie reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel

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