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Mise--jour: 27-Feb-2001 | OTAN Communiqus de presse |
Communiqu |
Dclaration du Secrtaire gnral sur le sud de la SerbieL'OTAN condamne vigoureusement la poursuite des actes de violence au Kosovo et dans le sud de la Serbie et appelle les parties responsables à y mettre fin. Les problèmes du sud de la Serbie ne peuvent être réglés que par des négociations directes. Un dialogue constructif doit commencer dès que possible. L'initiative des autorités de la République fédérale de Yougoslavie et de la Serbie est un premier pas important vers un règlement négocié. J'appelle la communauté d'origine albanaise à entamer de telles négociations dès que possible. Afin de rester en contact étroit avec tous les acteurs concernés, y compris les organisations internationales, j'ai décidé de faire de M. Pieter Feith mon Représentant personnel pour faciliter la recherche d'une solution pacifique aux tensions dans la région. J'ai aussi décidé de nommer M. Shawn Sullivan, qui a travaillé avec succès sur ces questions en qualité de Conseiller politique du Commandant de la KFOR, Chef du bureau de mon Représentant en République fédérale de Yougoslavie. L'OTAN demande instamment que des mesures de confiance substantielles soient appliquées immédiatement par Belgrade, y compris des modifications au déploiement de troupes dans la vallée de Presevo. Pour leur part, les groupes d'origine albanaise doivent s'abstenir de l'usage de la violence. Les Ministres des affaires étrangères de l'OTAN ont exprimé leur vive préoccupation devant le fait que la zone de sécurité terrestre est utilisée comme refuge par les auteurs d'activités extrémistes. L'OTAN est donc prête à appliquer une réduction échelonnée et conditionnelle de la zone de sécurité terrestre. Le Conseil de l'Atlantique Nord va recevoir un avis militaire complémentaire sur les modalités d'un tel projet et sur les implications pour la situation de sécurité au Kosovo. Le Commandant de la KFOR gardera l'autorité générale sur la zone de sécurité terrestre, comme le prévoit l'accord militaro-technique, y compris pour l'entrée et la disposition d'unités de l'armée et de la police du ministère de l'intérieur yougoslaves. La KFOR a déjà pris des mesures énergiques pour renforcer le contrôle le long de la limite administrative entre le Kosovo et le sud de la Serbie et pour sévir contre les extrémistes qui cherchent à profiter de l'existence de cette limite pour appuyer des mouvements insurrectionnels dans la région. Nous avons prescrit que, partout où cela est possible, le contrôle de cette limite administrative soit encore renforcé. L'OTAN restera aussi en contact étroit avec les autres organisations internationales, mesurant bien que les problèmes dans le sud de la Serbie exigent une approche internationale concertée. A cet effet, je participerai cet après-midi à une réunion de coordination qui se tiendra ici, au siège de l'OTAN, avec d'autres responsables, de l'ONU, de l'UE, de l'OSCE et du HCR, sous la présidence de M. Carl Bildt, Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, et qui aura pour objet l'examen de dispositions destinées à aider les autorités de la RFY et de la Serbie dans leurs efforts. Selon la décision prise hier au Conseil Affaires générales de l'UE, il s'agira notamment de déployer dans la région une mission de surveillance renforcée de l'Union européenne. L'OTAN et la KFOR demeurent pleinement résolues à appliquer la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU et à créer les conditions permettant l'existence d'un Kosovo démocratique et multiethnique d'où seraient bannies la violence et la criminalité organisée. A cet égard, je réitère notre ferme condamnation des actes de violence effroyables qui ont été commis récemment contre des civils serbes et qui sapent le processus de normalisation au Kosovo. La KFOR est résolue à protéger tous les habitants du Kosovo, et la violence obéissant à des mobiles ethniques ne sera pas tolérée. L'OTAN est déterminée à appuyer la stabilité et la sécurité de l'ex-République yougoslave de Macédoine , y compris une sécurité accrue à ses frontières. J'ai échangé des lettres avec les autorités de l'ex-République yougoslave de Macédoine sur cette question et je resterai en contact étroit avec Skopje. Le Commandant de la KFOR a pris des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité le long de la frontière entre l'ex-République yougoslave de Macédoine et la province du Kosovo. Nous étudions aussi actuellement d'autres mesures propres à aider les autorités de Skopje à améliorer d'urgence la sécurité aux frontières. Je le dirai clairement : il ne saurait
y avoir de solution aux problèmes
de la région qui puisse être
obtenue par la violence. Seuls le
dialogue, la négociation et
la modération peuvent déboucher
sur un règlement politique
durable. La priorité immédiate
est donc que cesse toute violence,
d'où qu'elle vienne. Les Ministres
des affaires étrangères
des pays membres sont déterminés
à ce que l'OTAN continue à
jouer pleinement son rôle dans
l'édification d'une paix juste,
durable et sûre pour tous les
habitants de la région.
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