Communiqu de presse M-NAC- 2(2000)121 Rapport sur les options pour les mesures de confiance et de sécurité (MDCS), la vérification, la non- prolifération, la maîtrise des armements et le désarmement Décembre 2000

5. Le rôle futur de L'OTAN : options pour les MDCS, la vérification, la non-prolifération, la maîtrise des armements et le désarmement 5.4. Renforcement de la confiance par des consultations avec les Partenaires et les pays participant au Dialogue   5.4.2. Consultations avec l'Ukraine La Commission OTAN-Ukraine a été créée en vertu de la Charte de partenariat spécifique entre l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord et l'Ukraine, signée en juillet 1997. La Commission se réunit au moins deux fois par an pour examiner les progrès de la relation instaurée entre l'OTAN et l'Ukraine. Les consultations avec l'Ukraine sur la prolifération ont pris la forme notamment d'un échange de vues général sur les risques, le rôle et l'efficacité des régimes multinationaux et sur les questions relatives à l'aide possible pour le contrôle des exportations. L'Ukraine a mis l'accent sur sa contribution aux activités mondiales liées à la non-prolifération : après son accession à l'indépendance, l'Ukraine a adhéré au Traité de non-prolifération en 1994, renonçant à la possession d'armes nucléaires; elle a ratifié le CTBT en novembre 2000; l'Ukraine est également active dans des forums internationaux engagés dans la non-prolifération, et notamment dans l'Equipe spéciale sur l'Asie du Sud. D'autres consultations avec l'Ukraine sont en cours de planification. Le dialogue engagé par l'Alliance avec la Russie et l'Ukraine sur les questions liées à la prolifération sont des contributions concrètes à ce qui constitue l'objectif général, l'instauration de MDCS. L'Alliance s'attache à améliorer et à approfondir, sur la base de la réciprocité, le large dialogue établi avec la Russie dans le cadre de l'Acte fondateur OTAN-Russie. En outre, l'Alliance poursuivra son large dialogue avec l'Ukraine sur des questions liées à la prolifération des ADM, notamment par des consultations sur des questions de défense en vue de promouvoir une coopération accrue conduisant, à terme, à l'interopérabilité dans les activités de défense contre les risques que représentent les ADM. Il est recommandé que ces consultations soient poursuivies et améliorées.