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Mise--jour: 09-Jun-2000 OTAN Communiqus de presse

Communiqu
de Presse
(2000) 060

7 juin 2000

Dclaration du Secrtaire gnral de l'OTAN, Lord Robertson, en rponse au rapport d'Amnesty International sur les "dommages collatraux ou les meurtres ou violations illgales du droit humanitaire de la guerre commis par l'OTAN pendant l'opration Allied Force"

Les allégations contenues dans le rapport d'Amnesty International diffusé aujourd'hui, selon lesquelles l'OTAN a violé le droit humanitaire de la guerre pendant sa campagne aérienne de l'an dernier sont injustifiées et sans fondement.

Madame Carla del Ponte, Procureur en chef du Tribunal pénal international pour l'ex?Yougoslavie, des Nations Unies, a affirmé devant le Conseil de sécurité, la semaine dernière, qu'elle était "très satisfaite que l'OTAN n'ait jamais délibérément pris pour cible des objectifs civils ni des objectifs militaires non autorisés lors de sa campagne de bombardements". Elle a déclaré qu'à la suite d'un examen approfondi de l'évaluation par son équipe de toutes les plaintes et allégations, elle pouvait maintenant annoncer sa conclusion qu'il n'existe aucun fondement pour ouvrir une enquête sur aucune de ces allégations ni sur aucun autre incident lié aux bombardements de l'OTAN.

L'OTAN a scrupuleusement respecté le droit international, y compris le droit humanitaire de la guerre, pendant toute la durée du conflit et a fait l'impossible pour réduire au minimum le nombre de victimes civiles. Malheureusement, comme nous l'avons toujours reconnu, au cours des quelque dix mille missions de bombardement, il est quelques fois arrivé que des erreurs se produisent ou que des armes fonctionnent mal, faisant des victimes parmi la population civile. Nous regrettons profondément ces incidents. Mais il convient toutefois de mesurer ces incidents par rapport aux atrocités que l'action de l'OTAN a fait cesser.

La campagne aérienne de l'OTAN a mis fin aux violences ethniques les plus brutales que l'Europe ait connues depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. La documentation détaillée recueillie par l'OSCE, Human Rights Watch et la presse montre que les forces armées et de police serbes ont lancé une campagne de violence délibérée, massive et prolongée contre la population albanaise du Kosovo en violation flagrante du droit international et des normes civilisées de comportement. L'objectif prioritaire consiste maintenant à traduire en justice les criminels de guerre responsables des violences perpétrées contre le peuple du Kosovo.

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