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Mise--jour: 06-Mar-2000 OTAN Communiqus de presse

Communiqu
de Presse
(2000) 022

5 mars 2000

Dclaration

de Lord Robertson, Secrtaire gnral de l'OTAN, au sujet de l'arrestation de Dragoljub Prcac

Le 5 mars 2000, la SFOR a arrêté Dragoljub Prcac, qui est accusé de crimes de guerre par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie. Des dispositions sont prises en vue de son transfert au tribunal de La Haye. Les commandants opérationnels fourniront en temps voulu des informations détaillées.

Dragoljub Prcac est poursuivi pour des crimes de guerre commis entre le 25 mai et le 30 août 1992, alors qu'il était commandant adjoint chargé du camp de "prisonniers" d'Omarska, dans l'opstina de Prijedor. En sa qualité d'adjoint, Prcac occupait un poste de responsable, et seul le commandant lui était supérieur en grade dans le camp. Dragoljub Prcac est accusé de responsabilité criminelle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par ses subordonnés, notamment des meurtres, des actes de torture, des viols, des actes inhumains et des détentions illégales en violation des lois et coutumes de la guerre.

L'initiative d'aujourd'hui représente une nouvelle étape dans la campagne menée par l'OTAN en vue d'arrêter les personnes accusées de crimes de guerre qui sont encore en liberté. L'édification d'une paix durable dans les Balkans devient plus facile avec chaque criminel envoyé à La Haye. Quiconque est accusé par le TPI de ces crimes horribles ne trouvera d'abri nulle part . Que l'arrestation d'aujourd'hui, la quatrième en trois mois, serve d'avertissement à ceux qui se savent coupables. Il est temps pour eux de se constituer prisonniers.

La SFOR a mené cette action conformément à son mandat, aux termes duquel elle est habilitée à arrêter ces personnes. Ce mandat a été donné à la SFOR par le Conseil de l'Atlantique Nord en application des résolutions correspondantes du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Les parties à l'Accord de Dayton sont toujours dans l'obligation de coopérer aux enquêtes et aux poursuites concernant les crimes de guerre et autres violations du droit international et humanitaire. La SFOR continuera de jouer son rôle en remplissant son mandat avec fermeté et équité.

Le SACEUR, qui exerce le commandement d'ensemble de la SFOR, m'a tenu pleinement informé de l'arrestation. Je rends hommage aux hommes de la SFOR et à leurs commandants pour le courage, le professionalisme et le dévouement avec lesquels ils ont mené cette action, qui contribuera à consolider encore la paix en Bosnie-Herzégovine.

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