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Mise--jour: 08-Feb-2000 OTAN Communiqus de presse

Communiqu
de Presse
(2000)007

7 fév. 2000

Dclaration

du Secrtaire gnral de l'OTAN, Lord Robertson, concernant le rapport de Human Rights Watch

J'ai vu le rapport de Human Rights Watch sur les victimes civiles de la campagne aérienne de l'OTAN et constaté avec satisfaction qu'il contribue, lui aussi, à faire comprendre à l'opinion toutes les conséquences de la politique de purification ethnique et de déstabilisation régionale menée par Milosevic.

C'est une étude qui mérite une analyse sérieuse, surtout parce qu'elle révèle le mensonge et la fausseté de la propagande serbe, selon laquelle plus de 5.000 civils auraient péri.

Le rapport indique que, malgré les efforts extraordinaires des Alliés, la campagne aérienne de l'OTAN a entraîné des pertes non intentionnelles dans la population civile. Même si l'action de l'OTAN n'avait causé le décès que d'un seul civil, je regretterais cette mort, mais ces incidents, provoqués non intentionnellement, n'ont aucune commune mesure avec les violences effroyables, systématiques, infligées aux civils par les troupes et les forces paramilitaires de Milosevic.

N'oublions jamais l'ampleur et la barbarie du nettoyage ethnique entrepris par les Serbes, auquel l'OTAN s'est employée à mettre fin. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, dans son rapport sur les droits de l'homme au Kosovo diffusé il y a quelques semaines, n'a pas mâché ses mots :

"L'intention des forces yougoslaves et serbes était de procéder à des massacres pour faire régner la terreur … Le massacre arbitraire de civils constituait à la fois une tactique dans la campagne d'expulsion des Albanais du Kosovo et un objectif en soi."

"On constate avec effarement que les enfants ont été la cible de meurtres visant à terroriser et punir les adultes et les communautés."

"L'ampleur des violations des droits de l'homme est ahurissante. Il a été estimé qu'à plus de 90%, la population albanaise du Kosovo ? soit plus de 1.450.000 personnes - a été déplacée en raison du conflit avant le 9 juin 1999."

L'OTAN ne s'est pas lancée à la légère dans l'opération Allied Force. La communauté internationale a d'abord déployé des efforts longs et patients, mais finalement infructueux, pour mettre fin par des voies diplomatiques aux tueries et au nettoyage ethnique. Par son action militaire, qu'elle a entreprise en dernier recours, l'OTAN a réussi à mettre un terme au massacre, obligé les forces serbes à se retirer et permis le retour de centaines de milliers de réfugiés.

Le rapport de Human Rights Watch, de même que celui de l'OSCE, concluent que les forces serbes ont utilisé des civils de façon illégale comme boucliers humains devant des objectifs militaires, ajoutant ainsi au nombre des victimes civiles.

Au cours de l'opération, l'OTAN s'est employée scrupuleusement et avec le plus grand soin à éviter de porter atteinte à la population civile, et s'est tenue fermement à son engagement de respecter les règles et principes du droit humanitaire international. Cette campagne a été entreprise pour éviter des violations massives du droit humanitaire international, et elle a été l'une des campagnes militaires les plus précisément exécutées que l'histoire ait connues.

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