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Mise jour: 04-Mar-2003 Publications OTAN

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Chapitre 6: Le rôle de l'Alliance en matière de maîtrise des armements
Développements intervenus en ce qui concerne les armes nucléaires, biologiques et chimiques

La prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques (NBC) et de leurs vecteurs est un grave sujet de préoccupation pour les pays de l’Alliance. Dans le cadre de leur approche générale de la sécurité, les Alliés de l’OTAN soutiennent les régimes de non-prolifération, dans le domaine tant conventionnel que nucléaire, et suivent donc une double approche, politique et militaire, pour lutter contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs. Malgré des progrès bienvenus dans le renforcement des régimes internationaux de non-prolifération, il subsiste des défis majeurs en ce qui concerne la prolifération. L'Alliance a conscience qu'une prolifération peut se produire malgré les efforts déployés pour la prévenir et qu'elle peut représenter une menace militaire directe pour les populations, le territoire et les forces des pays alliés.

Des Etats, situés notamment à la périphérie de la zone de l'OTAN et dans d'autres régions, vendent ou acquièrent ou essaient d'acquérir des armes NBC et leurs vecteurs. Il apparaît également que des acteurs autres que des Etats disposent des moyens de fabriquer et d'utiliser certaines de ces armes.

L'OTAN a considérablement réduit sa dépendance par rapport aux forces nucléaires pendant la dernière décennie et d'importantes réductions ont été effectuées dans les forces elles-mêmes par les trois pays membres de l'Alliance qui conservent des arsenaux nucléaires, à savoir les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni. Toutefois, Toutefois, comme indiqué dans le Concept stratégique, la sécurité de l’Alliance reste exposée à des risques militaires et non militaires très divers, qui viennent de plusieurs directions et sont souvent difficiles à prévoir. L'existence de puissantes forces nucléaires à l'extérieur de l'Alliance constitue un facteur important dont celle-ci doit tenir compte pour maintenir la sécurité et la stabilité dans la région euro-atlantique.

Néanmoins, compte tenu de la situation qui prévaut actuellement en matière de sécurité, la capacité de l’OTAN à désamorcer une crise par des voies diplomatiques ou autres ou, en cas de nécessité, à mettre en œuvre une défense conventionnelle efficace s’est considérablement améliorée. En conséquence, les circonstances dans lesquelles un recours aux armes nucléaires pourrait être envisagé, demeurent extrêmement rares.

La stratégie et la structure de forces de l'Alliance ne font intervenir aucun moyen de guerre chimique ou biologique. Les Alliés sont favorables à une adhésion universelle aux régimes de désarmements applicables.