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Mise jour: 27-Feb-2003 | Publications OTAN |
Info |
La criminalité et la corruption comptent toujours parmi les principales menaces pesant sur la sécurité en Bosnie-Herzégovine, et parmi les obstacles majeurs à la réalisation de progrès dans la mise en oeuvre des aspects civils de l'accord de paix. Les unités multinationales spécialisées de la SFOR constituent une composante essentielle de la Force; elles fournissent des moyens uniques en matière de collecte d'informations, de maintien de l'ordre et de liaison avec la police locale. La SFOR continue de coopérer étroitement avec le Groupe international de police (GIP) des Nations Unies en apportant son concours pour la surveillance, les communications, le transport et la sécurité. Elle fournit en outre une aide technique et soutient la mise en oeuvre de la politique du GIP des Nations Unies relative aux postes de contrôle. La Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH) et la SFOR ont également signé un accord de coopération portant sur la formation des unités antiémeute de la police locale. Environ 700 policiers répartis en huit groupes seront formés entre mars et octobre 2002. Conformément aux instructions données par le Conseil de l'Atlantique Nord, la SFOR a instauré l'environnement sûr nécessaire à l'organisation des élections municipales de septembre 1997 ainsi que des élections municipales et nationales ultérieures. Elle a également appuyé, sous d'autres formes, l'action de l'OSCE lors de la préparation et de la conduite de ces élections. En février 2002, le Conseil de mise en œuvre de la paix a
accepté la proposition de l’Union européenne de mettre
à disposition une mission de police de l’UE à partir
du 1er janvier 2003, date à laquelle expire le mandat du Groupe
international de police. Forte de 500 hommes, cette mission de police
disposera d’un budget annuel de 38 millions d’euros et aura
un mandat de trois ans, qui pourra être renouvelé si nécessaire.
Les pays européens de l’OTAN non membres de l’UE qui
sont candidats à l’adhésion à l’UE et
d’autres pays de l’OSCE ne faisant pas partie de l’UE
ont été invités à apporter des contributions
à la mission. ![]() |