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Mise jour: 27-Feb-2003 | Publications OTAN |
Info |
En vertu de la résolution 1088, du 12 décembre 1996, du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Force de stabilisation a été autorisée à mettre en œuvre les aspects militaires de l'Accord de paix en tant que successeur légal de l'IFOR, agissant en cela conformément aux dispositions du chapitre VII de la Charte des Nations Unies (imposition de la paix). Les règles d'engagement adoptées pour la SFOR étaient les mêmes que pour l'IFOR et prévoyaient un recours vigoureux à la force si celui-ci se révélait nécessaire à l'accomplissement de sa mission et à sa propre protection. La SFOR avait pour mission première de contribuer à instaurer l'environnement sûr nécessaire à la consolidation de la paix. Elle avait expressément pour tâches :
Le 20 février 1998, le Conseil a publié une déclaration dans laquelle il annonçait que, sous réserve de l'indispensable mandat des Nations Unies, l'OTAN serait prête à organiser et à diriger une force multinationale en Bosnie-Herzégovine après l'expiration du mandat de la SFOR, en juin 1998, et il a chargé les autorités militaires d'entreprendre l'établissement des plans nécessaires. La nouvelle force, conservant le nom de "SFOR", devait opérer selon les mêmes principes en vue de prévenir une reprise des hostilités et de contribuer à créer les conditions requises pour la mise en œuvre des aspects civils de l'Accord de paix. Dans le même temps, le Conseil a envisagé une stratégie de transition prévoyant des révisions périodiques des niveaux de forces et des réductions progressives des effectifs à mesure du transfert des responsabilités aux institutions communes, aux autorités civiles et à d'autres organisations internationales compétentes. La situation étant globalement stable en Bosnie?Herzégovine,
le Conseil de l'Atlantique Nord a chargé les autorités militaires
de l'OTAN, à plusieurs reprises depuis l'automne 1999, de restructurer
la Force de stabilisation et d'en réduire la taille. Les niveaux
de forces ont ainsi été ramenés à quelque
19 000 hommes début 2002. Ces forces sont fournies par 17 pays
membres de l'OTAN et 15 pays extérieurs, un contingent russe figurant
notamment parmi elles. Dans l'avenir prévisible, la présence
de la SFOR sera nécessaire pour assurer le maintien d'un environnement
sûr et pour soutenir l'action menée en vue de faire avancer
le processus de reconstruction civile.
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