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Après le déroulement pacifique des élections de
septembre 1996 en Bosnie, la mission de l'IFOR avait été
menée à bien. Il était toutefois évident qu'il
restait encore beaucoup à faire dans le domaine civil et que l'environnement
demeurerait potentiellement instable et peu sûr. Une semaine après
les élections, lors d'une réunion informelle tenue à
Bergen (Norvège), les Ministres de la défense des pays de
l'OTAN ont estimé que l'Alliance devrait réévaluer
la façon dont elle pourrait continuer à favoriser la mise
en place d'un environnement sûr après l'expiration du mandat
de l'IFOR, en décembre 1996.
Un mois plus tard, le Conseil de l'Atlantique Nord a approuvé
une directive politique détaillée demandant aux autorités
militaires de l'OTAN d'étudier diverses options de sécurité
pour l'après-IFOR. En novembre et décembre 1996, un plan
biennal de consolidation a été préparé à
Paris et étoffé à Londres sous les auspices du Conseil
de mise en œuvre de la paix créé aux termes de l'Accord
de paix. Sur la base de ce plan et de l'étude menée par
l'Alliance elle-même concernant les options de sécurité,
les Ministres de la défense et des affaires étrangères
des pays de l'OTAN ont conclu qu'une présence militaire réduite
était indispensable pour assurer la stabilité nécessaire
à la consolidation de la paix. Ils ont décidé la
mise sur pied par l'OTAN d'une Force de stabilisation (SFOR), qui a pris
le relais de l'IFOR le 20 décembre 1996, jour de l'expiration du
mandat de l'IFOR.
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