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Mise jour: 05-Feb-2003 | Publications OTAN |
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En 1998, alors que la situation se détériorait au Kosovo, l'OTAN et la Russie ont largement fait appel au mécanisme du CCP pour mener des consultations sur la crise. En juin de la même année, le CCP en session des Ministres de la défense a condamné l'utilisation massive et disproportionnée de la force par Belgrade ainsi que les violentes attaques menées par des extrémistes de la communauté albanaise du Kosovo. Les Ministres ont réaffirmé leur détermination à contribuer aux efforts internationaux visant à résoudre la crise. A l'automne 1998, l'OTAN et la Russie ont toutes deux indiqué
qu'elles appuyaient les efforts diplomatiques visant à trouver
une solution politique et à éviter une catastrophe humanitaire,
insistant sur la nécessité d'un respect immédiat,
intégral et irréversible des résolutions pertinentes
du Conseil de sécurité des Nations Unies. Début 1999,
alors que la situation se dégradait encore, l'OTAN a informé
la Russie de sa décision de lancer un ordre d'activation en vue
d'une réaction aérienne limitée et d'une opération
aérienne échelonnée ayant pour but de mettre un terme
à la situation humanitaire intolérable au Kosovo et de soutenir
les efforts visant à trouver une solution politique. Lorsque les frappes aériennes ont débuté sur le Kosovo, la Russie a provisoirement suspendu les consultations et la coopération dans le cadre du CCP. Sans se retirer officiellement de l'Acte fondateur, elle a également cessé de participer aux réunions organisées dans le cadre du Conseil de partenariat euro-atlantique et elle a expulsé de Moscou les deux administrateurs de l'OTAN chargés de l'information. La coopération militaire en Bosnie-Herzégovine s'est néanmoins poursuivie, tout comme la coopération dans le cadre des activités civiles scientifiques relatives au programme scientifique. Suite à la signature de l'Accord militaro-technique par les commandants
de l'OTAN et les commandants yougoslaves, le 9 juin 1999, et à
la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations
Unies, du 12 juin, les bases d'une présence internationale de sécurité
au Kosovo (KFOR) ont été posées. La participation
de la Russie à la KFOR a été rendue possible par
la signature d'un accord séparé à Helsinki. La force
intégrée est devenue opérationnelle lorsque les forces
serbes se sont retirées de la province et que le travail de restauration
de la paix et de la stabilité a débuté. La Russie
a contribué à fournir le plus large contingent non-OTAN
à la Force du Kosovo. ![]() |