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Mise jour: 05-Feb-2003 | Publications OTAN |
Info |
Le Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) a été établi en 1997 pour succéder au Conseil de coopération nord-atlantique. Il rassemble les 19 pays de l’Alliance et 27 Partenaires au sein d’une instance leur permettant de se consulter régulièrement et de coopérer. Il se réunit périodiquement au niveau des Ambassadeurs et des Ministres des affaires étrangères et de la défense. Au besoin, les chefs d’Etat et de gouvernement des 46 pays membres peuvent également se réunir, comme ils l’ont fait à Washington en avril 1999. Le Sommet du CPEA à Washington a été l’occasion de lancer un débat ouvert sur la coopération en matière de sécurité au sein du CPEA au XXIe siècle.. Le Sommet de Prague donnera aux chefs d'Etat et de gouvernment, une nouvelle possibilité d'aborder et d'examiner la prochaine adaptation du Partenariat euro-atlantique. Ils ont entériné deux documents en rapport avec la poursuite du développement du Partenariat pour la paix. Le premier, le "Cadre politico-militaire (PMF) pour des opérations du PPP dirigées par l'OTAN" traite de la participation des pays partenaires aux consultations et à la prise de décisions politiques, ainsi qu'à la planification opérationnelle et aux dispositions de commandement destinées aux futures opérations dirigées par l'OTAN auxquelles ces pays participeront. Le second document, intitulé "Vers un partenariat pour le XXIe siècle : le Partenariat renforcé et plus opérationnel", donne une vue d’ensemble des principaux éléments visant à rendre le Partenariat pour la paix (PPP) plus opérationnel. Le CPEA a joué un rôle important en tant qu’instance de consultations sur les questions liées à la crise du Kosovo. Une série de réunions extraordinaires se sont tenues afin de tenir les Partenaires informés de l’état d’avancement des plans et des préparatifs de l’OTAN relatifs à des solutions militaires possibles à la crise du Kosovo et d’échanger avec eux des avis sur l’évolution de la situation. Ces réunions continuent à avoir lieu lorsque la situation le justifie. Les ambassadeurs du CPEA se sont réunis le 12 septembre 2001, suite aux attaques terroristes perpétrées contre les Etats-Unis. A cette occasion, ils ont publié une déclaration exprimant leur solidarité avec le peuple des Etats-Unis, condamnant de manière inconditionnelle ces attaques terroristes barbares et promettant d'entreprendre tous les efforts possibles pour combattre le fléau du terrorisme. Les activités du CPEA reposent sur un plan d’action biennal qui met l’accent sur la consultation et la coopération à propos de toute une série de questions politiques et de sécurité, notamment les questions régionales, la maîtrise des armements, le terrorisme international, le maintien de la paix, les questions liées à l’économie de la défense, les plans civils d’urgence et les questions scientifiques et environnementales. Les pays du CPEA non-membres de l’OTAN ont presque tous établi des missions diplomatiques accréditées auprès de l’Organisation, élargissant ainsi les contacts entre celle-ci et les Partenaires et renforçant l’efficacité et la bonne marche de la coopération. La création du Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe (EADRCC) au siège de l’OTAN, sur la proposition de la Fédération de Russie, constitue une importante réalisation du CPEA. Ce Centre a été inauguré en juin 1998 et a immédiatement été sollicité pour soutenir l’action de secours menée en Albanie par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en faveur des réfugiés du Kosovo. La coordination de l’aide humanitaire fournie par les pays de l’OTAN et les pays partenaires s’est intensifiée en réponse à l’escalade de la crise des réfugiés dans la région à partir de la fin du mois de mars 1999. L’EADRCC a également joué un rôle important au niveau de la coordination des secours humanitaires destinés aux régions de l’ouest de l’Ukraine frappées par des inondations. Le CPEA contribue également à promouvoir la coopération pratique en matière de sécurité régionale en organisant des séminaires à thème, qui font partie de son plan d’action. Le premier séminaire de ce type sur la coopération régionale s’est tenu en Géorgie en octobre 1998. Depuis, d’autres activités du même genre ont également été organisées en Lituanie, en Slovaquie, en Bulgarie, en Ouzbékistan, dans la République kirghize, au Kazakhstan et en Azerbaïdjan. Des domaines concernant de nouvelles initiatives pratiques sont actuellement
incorporés dans son plan d'action, s, notamment l’action
humanitaire globale de lutte contre les mines,les opérations visant
à réduire l'accumulation d’armes légères
et de petit calibre et la lutte internationale contre le terrorisme.
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