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Partie I: La transformation de l' Alliance |
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Le rôle de l'OTAN dans le maintien de la paix |
Plans de circonstance
Version électronique
Tout au long de cette période, l'OTAN a établi
des plans de circonstance pour une série d'options
relatives au soutien des activités menées par les
Nations Unies dans cette crise. A la demande de l'ONU, l'Alliance
a communiqué des plans de circonstance pour le respect de
la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la
Bosnie-Herzégovine, l'établissement de zones de
secours et de zones sanctuaires pour la population civile de
Bosnie et les moyens d'éviter une extension du conflit au
Kosovo et à l'ancienne République yougoslave de
Macédoine. Des dispositions de circonstance pouvant
être prises pour la protection de l'aide humanitaire, le
contrôle des armes lourdes et la protection des forces de
l'ONU sur le terrain ont également été
communiquées aux Nations Unies.
En mars 1993, le Conseil de l'Atlantique Nord a chargé
les autorités militaires de l'OTAN de prévoir des
mesures de circonstance en vue d'une éventuelle mise en
application par l'OTAN des aspects militaires du plan de paix des
Nations Unies pour la Bosnie-Herzégovine, pour le cas
où toutes les parties au conflit souscriraient à ce
plan; lors du Sommet de Bruxelles de janvier 1994, les dirigeants
des pays de l'Alliance ont réaffirmé qu'ils
étaient prêts à contribuer à la mise
en oeuvre d'un règlement négocié viable du
conflit.
En décembre 1994, les Ministres de la défense de
l'Alliance ont affirmé qu'ils estimaient que la FORPRONU
devrait poursuivre sa mission cruciale, qui est de fournir une
aide humanitaire et de sauver des vies humaines. Toutefois, les
autorités militaires de l'OTAN ont établi des plans
de circonstance en vue d'aider la FORPRONU à se retirer au
cas où cela deviendrait inévitable.
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