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Updated: 08-Mar-2007 | NATO Policy document |
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Un cadre plus ambitieux et plus large
1. Les objectifs généraux du Dialogue méditerranéen (DM) de l'OTAN, qui a été lancé en 1994, sont de contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales, de parvenir à une meilleure compréhension mutuelle et de dissiper tout malentendu entre l'OTAN et ses Partenaires méditerranéens. Depuis cette date, le Dialogue a évolué de façon régulière, ce qui cadre avec son caractère progressif. Le nombre de pays participants a augmenté - de cinq à l'origine ils sont aujourd'hui sept - tandis que les dimensions politique et pratique du Dialogue ont été régulièrement renforcées. 2.Dans l'environnement de sécurité actuel et compte tenu de la nécessité de pouvoir faire face avec succès aux menaces et défis d'aujourd'hui, y compris au terrorisme, il existe davantage de possibilités de réelle coopération avec les Partenaires du Dialogue méditerranéen. En conséquence, à leur réunion de décembre 2003, tenue à Bruxelles, les ministres des affaires étrangères de l'OTAN ont déclaré attendre de nouveaux progrès dans le prolongement de ceux accomplis depuis le Sommet de Prague en ce qui concerne le renforcement du Dialogue méditerranéen. Ils ont chargé le Conseil en session permanente d'étudier les moyens de renforcer encore les relations de l'OTAN avec tous les pays partenaires du Dialogue méditerranéen en élaborant, en consultation avec eux et d'ici au Sommet d'Istanbul, des options visant à développer un cadre plus ambitieux et plus large pour ce dialogue. 3.Il conviendrait, au cours de ce processus, de prendre en compte les principes suivants:
4.Sur la base de ces principes, l'OTAN offre d'élever le Dialogue méditerranéen au rang de partenariat à part entière, dont le but général sera de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans la région et de compléter d'autres efforts internationaux en renforçant la coopération pratique; ses objectifs seraient notamment les suivants :
5. Les objectifs précités pourront être atteints moyennant un renforcement de la coopération dans les domaines prioritaires suivants :
Un cadre plus ambitieux et plus large pour le Dialogue méditerranéen 6. Sur la base des principes, des objectifs et des domaines prioritaires énoncés plus haut, il conviendrait de développer un cadre plus ambitieux et plus large pour le Dialogue méditerranéen en s'appuyant sur le programme actuel du Dialogue méditerranéen et son inventaire des domaines susceptibles de faire l'objet d'une coopération, établi au Sommet de Prague, et en exploitant abondamment les enseignements tirés et, au besoin, les outils du Partenariat pour la paix (PpP) accordant une importance particulière à un renforcement de la coopération pratique. 7. Outre les consultations au niveau des organes de travail et des Ambassadeurs en configuration 26+1 et 26+7, il faudrait encore renforcer la dimension politique en organisant des réunions ad hoc des ministres/chefs d'État et de gouvernement. Par ailleurs, on pourrait rédiger - dans les meilleurs délais possibles - une déclaration politique commune avec tous les pays du Dialogue méditerranéen, à l'appui de la coopération pratique dans les domaines prioritaires mentionnés ci-dessus. 8. Il faudrait renforcer encore la dimension pratique en insistant davantage sur la coopération pratique. Indépendamment des instruments qui existent déjà dans le cadre du Dialogue méditerranéen, tels que le Programme de travail annuel, la possibilité d'obtenir un soutien au titre des fonds d'affectation spéciale de l'OTAN, conformément à la politique de fonds d'affectation spéciale OTAN/PpP, et la possibilité de participer à des stages à l'École de l'OTAN et au Collège de défense de l'OTAN, un certain nombre d'outils PpP et de type PpP pourraient servir la nouvelle initiative. Il pourrait s'agir notamment :
9. Ces éléments devraient être complétés par une intensification de la coopération pratique dans les domaines actuellement ouverts aux pays du CPEA/PpP, une priorité spéciale étant accordée à l'interopérabilité, à la réforme de la défense, à la lutte contre le terrorisme et à d'autres activités visant à permettre une participation effective des Partenaires à des opérations dirigées par l'OTAN. Autres considérations 10. Des arrangements juridiques appropriés devront peut-être être mis en place afin de faciliter une participation pleine et effective des Partenaires méditerranéens. Des accords de sécurité seront peut-être également nécessaires. 11. Il conviendrait d'envisager l'instauration éventuelle d'une liaison appropriée au siège de l'OTAN et à la Cellule de coordination du Partenariat (PCC) à Mons, de manière à renforcer la coordination des activités, en particulier dans le domaine militaire. 12. S'agissant de l'extension éventuelle du Dialogue méditerranéen à d'autres pays intéressés de la région, le caractère progressif du Dialogue méditerranéen permet, au cas par cas, l'adhésion de nouveaux membres, comme celle de la Jordanie (1995) et de l'Algérie (2000).
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