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Mise à jour: 28-May-2002 | OTAN Information |
Sommet
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OTAN-Russie : forger une relation nouvelleUne nouvelle page s'est ouverte aujourd'hui dans les relations entre les Etats membres de l'OTAN et la Russie. Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays alliés et de la Russie ont établi un nouvel organisme innovateur - le Conseil OTAN-Russie - qui réunit les Alliés et la Russie afin de définir et de chercher à exploiter les possibilités d'action conjointe à vingt. Motivée par les événements tragiques du 11 septembre 2001, la décision prise aujourd'hui démontre la volonté commune de coopérer étroitement en tant que partenaires égaux dans des domaines d'intérêt commun et de lutter ensemble contre les menaces et les risques communs pesant sur notre sécurité. Préparation au sommet de RomeLes événements tragiques du 11 septembre nous ont cruellement rappelé la nécessité d'entreprendre une action globale et coordonnée pour répondre aux menaces communes. Dans une déclaration conjointe, diffusée à la suite d'une réunion extraordinaire du Conseil conjoint permanent (CCP), le 12 septembre 2001, les ambassadeurs des pays alliés et de la Russie ont exprimé d'une même voix leur colère et leur indignation devant les attaques barbares perpétrées contre les Etats-Unis et ont demandé "à toute la communauté internationale de s'unir dans la lutte contre le terrorisme". Les Alliés et la Russie ont été prompts à saisir l'occasion offerte de stimuler la coopération OTAN-Russie. Le 3 octobre 2001, le président russe, Vladimir Poutine, et le Secrétaire général de l'OTAN, Lord Robertson, se sont rencontrés à Bruxelles pour examiner les possibilités d'intensifier la coopération entre l'OTAN et la Russie. D'autres rencontres de haut niveau, dont une nouvelle rencontre entre Lord Robertson et le président Poutine, en novembre, à Moscou, ont préparé la voie à l'initiative, annoncée par les Ministres des affaires étrangères à la réunion que le CCP a tenue à Bruxelles le 7 décembre. Cette initiative visait à donner une impulsion et une substance nouvelles au partenariat OTAN-Russie en créant un nouveau conseil chargé de définir et de chercher à exploiter des possibilités d'action conjointe à vingt. Les Ministres des affaires étrangères du CCP se sont engagés à mettre en place les dispositions requises pour leur réunion suivante, en mai 2002, à Reykjavik, en Islande. Grâce à la bonne volonté, à la détermination et à d'intenses négociations, les Ministres des affaires étrangères ont été en mesure d'approuver, à leur réunion de Reykjavik, le 14 mai, une déclaration commune sur Les relations OTAN-Russie : une qualité nouvelle, qui a été soumise aux chefs d'Etat et de gouvernement et au Secrétaire général pour qu'ils l'adoptent et la signent à leur réunion au sommet, à Rome, le 28 mai 2002. Par cette déclaration, fondée sur les buts et principes énoncés dans l'Acte fondateur, les signataires mettent en place le Conseil OTAN-Russie qui constituera un mécanisme de consultation, d'établissement d'un consensus, de coopération, de décision conjointe et d'action conjointe. En tant que partenaires égaux, les Etats membres de l'OTAN et la Russie examineront un large éventail de questions d'intérêt commun liées à la sécurité euro-atlantique. Le nouveau Conseil, qui remplacera le Conseil conjoint permanent, fonctionnera sur la base d'un dialogue politique constant sur les questions de sécurité afin de déceler les problèmes dès leur apparition, de déterminer des approches communes optimales et de mener des actions conjointes, comme il conviendra. Le Conseil OTAN-Russie sera présidé par le Secrétaire général de l'OTAN. Il se réunira au moins une fois par mois au niveau des Ambassadeurs et des Représentants militaires, deux fois par an au niveau des Ministres des affaires étrangères et de la défense et des Chefs d'état-major et, à l'occasion, au sommet. Le Conseil OTAN-Russie s'occupera de tous les domaines d'intérêt commun définis dans l'Acte fondateur. Les Alliés et la Russie inten-sifieront leur coopération dans le cadre du nouveau Conseil dans un certain nombre de domaines essentiels tels que la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises, la non-prolifération, la maîtrise des armements et les mesures de confiance, la défense contre les missiles de théâtre, la recherche et le sauve-tage en mer, la coopération entre militaires et les plans civils d'urgence. Les membres du Conseil OTAN-Russie s'emploieront à identifier d'autres domaines de coopération. La réunion au sommet d'aujourd'hui, à Rome, a lieu le lendemain du cinquième anniversaire de la signature de l'Acte fondateur, et constitue une occasion idéale de mettre en évidence les réalisations des cinq dernières années et de revenir sur la remarquable transformation qui s'est opérée dans les relations OTAN-Russie et l'environnement stratégique euro-atlantique depuis la fin de la Guerre froide. La transformation de l'OTANLe rôle de l'OTAN a considérablement évolué depuis la fin de la Guerre froide et le changement radical de la situation militaire et politique en Europe qui l'a suivie. Alors que la réduction de la menace d'une confrontation militaire directe a ouvert d'énormes possibilités d'aborder la sécurité européenne d'une façon novatrice et plus positive, de nouvelles menaces pour la stabilité sont rapidement apparues. Afin de s'adapter au nouveau contexte stratégique, l'Alliance a adopté une définition plus large de la sécurité et a lancé une vaste stratégie de partenariat et de coopération dans toute la région euro-atlantique. Un processus continu d'adaptation interne et externe a permis à l'OTAN de fonctionner efficacement dans le nouvel environnement de sécurité, offrant la souplesse requise pour relever les défis que représentent les conflits nationaux et la violence ethnique, les catastrophes humanitaires et environnementales et - ce qui est d'une importance majeure après les événements du 11 septembre - le terrorisme international. Grâce à cette capacité d'adaptation, l'Alliance a été en mesure de réaffirmer son rôle de pilier indispensable de la stabilité euro-atlantique. Le rôle plus large qu'elle joue dans le nouvel environnement de sécurité ne consiste plus seulement à dissuader toute agression contre ses membres et à servir de forum de consultations transatlantiques pour que règnent la sécurité et la stabilité dans l'ensemble de la communauté euro-atlantique. L'Alliance s'emploie efficacement à promouvoir le développement des institutions démocratiques, le règlement pacifique des différends, la prévention des conflits et la gestion des crises, ainsi que le partenariat et la coopération avec des pays non membres. Promouvoir le partenariat et la coopération dans la zone euro-atlantique est désormais considéré comme l'une des tâches de sécurité fondamentales de l'OTAN. Ce processus a été lancé en 1990, lorsque les dirigeants des pays alliés ont fait une offre d'amitié par-delà les anciennes lignes de partage Est-Ouest, proposant aux pays d'Europe centrale et orientale et aux anciennes républiques soviétiques une nouvelle relation fondée sur la coopération. Ce geste a ouvert la voie à la création, en décembre 1991, du Conseil de coopération nord-atlantique (CCNA), en tant que cadre de consultations. Ce processus a progressé de façon considérable en 1994 avec la mise en place du Partenariat pour la paix (PPP), programme ambitieux de coopération bilatérale concrète entre l'OTAN et les différents pays partenaires, qui favorise la transparence dans l'établissement des plans et des budgets de défense nationaux, le contrôle démocratique des forces armées et la capacité d'action conjointe avec l'OTAN dans des opérations de maintien de la paix. Depuis sa création, 30 pays ont accepté l'invitation d'adhérer au PPP, et trois d'entre eux sont devenus membres de l'Alliance. Aujourd'hui, les 19 Alliés consultent régulièrement les 27 pays partenaires sur des questions liées à la sécurité et à la défense au sein du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), qui a remplacé le CCNA en 1997. Les forces militaires des pays de l'OTAN et des pays partenaires participent souvent ensemble à des exercices et établissent des contacts entre elles. En outre, quelque 9 000 soldats de pays partenaires opèrent aux côtés des troupes de pays alliés dans les opérations que l'OTAN dirige dans les Balkans, le contingent russe étant le plus important de tous les pays partenaires. Le rapprochement avec la RussieL'OTAN a accordé une importance particulière au développement de la coopération avec la Russie, dont l'engagement est indispensable à tout système européen global de sécurité de l'après-Guerre froide. Membre fondateur du CCNA en 1991, la Russie a adhéré au Partenariat pour la paix en 1994. Mais c'est toutefois l'Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles entre l'Organisation du traité de l'atlantique nord et la Fédération de Russie, signé à Paris le 27 mai 1997, qui a offert une base réelle pour l'établissement d'un partenariat fort et durable entre l'OTAN et la Russie, qui ont exprimé leur détermination à construire ensemble une paix durable et ouverte à tous dans la région euro-atlantique. L'Acte fondateur prévoyait la création du Conseil conjoint permanent OTAN-Russie (CCP), en tant que cadre de consultation régulière sur des questions de sécurité d'intérêt commun. Ce Conseil visait à promouvoir la confiance mutuelle entre l'OTAN et la Russie et à contribuer à dissiper les idées fausses par le dialogue et la mise en place d'un important programme de coopération en matière de sécurité et de défense. La Mission de la Russie auprès de l'OTAN a été établie le 18 mars 1998 afin de faciliter la coopération. Le 20 février 2001, le Bureau d'information de l'OTAN à Moscou était inauguré en vue d'améliorer la connaissance et la compréhension mutuelles. Et, le 27 mai 2002, pour marquer le cinquième anniversaire de la signature de l'Acte fondateur, une mission de liaison militaire de l'OTAN a été mise en place à Moscou afin d'accroître la transparence et de développer une coopération militaire concrète entre les autorités militaires de l'OTAN et le Ministère russe de la défense. Le Partenariat dans la pratiqueC'est dans la pratique que s'apprécie le mieux la valeur du partenariat OTAN-Russie. La volonté commune de promouvoir la paix et la stabilité dans les Balkans est l'un des domaines où la coopération a été la plus fructueuse. Les soldats de la Russie et de l'OTAN ont uvré ensemble pendant plus de six ans pour appuyer les efforts déployés par la communauté internationale en vue d'instaurer une sécurité et une stabilité durables dans la région. Ce n'est pas le seul domaine dans lequel le partenariat OTAN-Russie a porté ses fruits. Un vaste programme de coopération a donné lieu à des réalisations importantes dont les résultats sont tangibles. De plus, grâce à divers séminaires, ateliers et exercices, organisés pour renforcer la coopération dans certains des domaines clés décrits ci-dessous, les contacts à différents niveaux et dans différentes sphères d'activité ont été plus nombreux que jamais auparavant. Maintien de la paix dans les BalkansLes forces russes apportent une contribution précieuse aux forces de maintien de la paix dirigées par l'OTAN, sous mandat des Nations Unies, dans les Balkans. Ces forces ont pour mission de prévenir la reprise des hostilités et de maintenir un environnement sûr dans lequel ces pays déchirés par la guerre peuvent se reconstruire, avec l'aide de la communauté internationale, et qui soit propice au développement de la démocratie. En Bosnie-Herzégovine, les forces russes de maintien de la paix de la Force de stabilisation (SFOR) et, avant elle, de la Force de mise en uvre, sont stationnées à la Division multinationale Nord depuis janvier 1996. Elles sont responsables d'une vaste zone, effectuent chaque jour des patrouilles et des contrôles de sécurité et participent à la reconstruction et aux tâches humanitaires, aidant notamment les réfugiés et les personnes déplacées à rentrer chez eux. Malgré les divergences politiques au sujet de la décision prise par l'OTAN en 1999 d'entreprendre des actions militaires pour éviter une catastrophe humanitaire et pour faire cesser la répression politique et ethnique dans la province yougoslave du Kosovo, la Russie a joué un rôle diplomatique majeur pour mettre fin au conflit dans cette région, et ses troupes, déployées en juin 1999, font partie intégrante de la force de paix au Kosovo (KFOR). Tout en maintenant la sécurité, la KFOR appuie l'action humanitaire internationale et le travail de la Mission d'Administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Les soldats russes font partie de la brigade multinationale Est dirigée par les Etats-Unis, de la brigade multinationale Nord dirigée par la France et de la brigade multinationale Sud dirigée par l'Allemagne. Les conditions de la participation de la Russie à ces missions de maintien de la paix sont définies dans des accords bilatéraux conclus entre l'OTAN et la Russie. Un général russe, en poste au Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE), près de Mons, en Belgique, fait office d'adjoint au Commandant suprême des forces alliées en Europe, auquel il donne des avis sur toutes les questions concernant les contingents russes de la SFOR et de la KFOR. Cette coopération étroite entre l'OTAN et la Russie dans les Balkans s'est révélée essentielle à l'amélioration des relations ainsi qu'à l'instauration de la confiance entre militaires russes et alliés, tant sur le terrain qu'aux niveaux plus élevés de com-mandement. La coopération militaire entre les troupes russes et celles de l'OTAN au sein de la SFOR s'est poursuivie sans interruption en 1999, malgré les divergences au sujet de la campagne aérienne au Kosovo, qui ont entraîné une interruption d'un an dans les relations de travail générales de la Russie et de l'OTAN. Cela témoigne bien de la force de leur engagement commun en faveur du maintien de la paix et de la confiance mutuelle qui s'est établie sur le terrain. Coopération militaire et dans le domaine de la défenseL'OTAN et la Russie ont mené plusieurs exercices de défense aérienne afin d'améliorer leur aptitude à travailler ensemble lors d'opérations de soutien de la paix et de mettre à l'essai l'interopérabilité des matériels et des procédures dans des domaines comme le transport aérien ou le ravitaillement en vol. Pour ce qui est de la coopération dans le domaine de la défense, un contrat a été signé en mars 2002 entre l'OTAN et l'Université d'Etat d'économie, de statistique et d'informatique de Moscou pour l'ouverture d'un Centre d'information, de consultation et de formation chargé d'aider à la réinsertion du personnel militaire récemment dégagé des cadres ou sur le point de l'être. L'OTAN et la Russie ont constaté qu'elles partageaient le même intérêt pour la réforme et la modernisation de la défense. Des échanges de vues dans ce domaine pourraient ouvrir la voie à des projets conjoints dans le contexte de l'approfondissement des relations OTAN-Russie. Prévention des catastrophes et interventions y faisant suiteUn Mémorandum d'entente sur les plans civils d'urgence et l'état de préparation aux catastrophes a été signé, le 20 mars 1996, par l'OTAN et le Ministère de la Fédération de Russie chargé de la protection civile, des situations d'urgence et de l'élimination des conséquences des catastrophes naturelles. Il vise à mettre en place une capacité d'action conjointe en réponse à des situations d'urgence civile telles que les tremblements de terre et les inondations, et à coordonner la détection et la prévention des catastrophes avant qu'elles ne se produisent. Divers exercices de secours en cas de catastrophe, auxquels participent souvent des représentants d'autres pays partenaires et organisations internationales, contribuent à renforcer la coopération civilo-militaire. La planification préalable aux catastrophes menée conjointement vise à pouvoir intervenir rapidement et efficacement. La Russie participe activement à la plupart des activités liées aux plans civils d'urgence dirigées par l'OTAN dans le cadre du PPP et a accueilli sur son territoire un certain nombre d'exercices, de séminaires et d'ateliers majeurs. En 1997, le Haut Comité pour l'étude des plans d'urgence dans le domaine civil, qui donne des avis au Conseil de l'Atlantique Nord en ce qui concerne les plans civils d'urgence et les secours en cas de catastrophe, a été le tout premier comité à tenir une réunion à Moscou. En 1997 également, dans le cadre du programme de travail du CCP, un projet pilote conjoint a été lancé sur l'utilisation de la technologie des satellites dans la gestion des catastrophes. Recherche et sauvetage en merA la suite du tragique naufrage, le 12 août 2000, du sous-marin nucléaire russe Koursk avec son équipage de 118 marins, l'OTAN et la Russie se sont entendues, en décembre 2000, sur le lancement d'un programme de travail sur la recherche et le sauvetage en mer. D'énormes progrès ont été accomplis depuis lors pour favoriser, dans ce domaine, la coopération, la transparence et la confiance entre les parties. La science et l'environnementDepuis la signature, le 28 mai 1998, du Mémorandum d'entente (MOU) sur la coopération scientifique et technologique entre l'OTAN et le Ministère de la science et de la technologie de la Fédération de Russie, un vaste programme de coopération a été élaboré dans ces domaines. Réalisé sous la direction du Comité pour la coopération scientifique et technologique, le programme est axé sur trois domaines qui intéressent particulièrement la Russie : la physique des plasmas, la biotechnologie végétale ainsi que la prévision et la prévention des catastrophes naturelles et industrielles. Les bourses et subventions scientifiques de l'OTAN appuient la formation de scientifiques et de chercheurs, ainsi que la collaboration de scientifiques de Russie et des pays de l'OTAN dans des projets de recherche spécifiques. Un soutien financier peut également être accordé pour l'infrastructure de recherche, telle que des matériels pour la constitution de réseaux informatiques. Un programme de visites facilite l'échange d'idées et la mise en commun d'expériences entre spécialistes de haut niveau des pays de l'OTAN et de la Russie. Une coopération intergouvernementale est également en cours pour étudier des problèmes concernant l'environnement et d'autres défis de la société moderne. La lutte contre les nouvelles menaces à la sécuritéLa Russie et l'OTAN se consultent régulièrement sur les nouveaux défis en matière de sécurité, comme les menaces terroristes et la prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques et la diffusion de la technologie des missiles balistiques. Après les événements du 11 septembre, la coopération entre la Russie et l'OTAN dans ces domaines s'est intensifiée. La menace que représentent, en Afghanistan, le réseau Al-Qaida et les talibans ont confirmé les préoccupations de longue date de la Russie quant aux risques d'instabilité et au développement de l'extrémisme intégriste et du séparatisme sur son flanc sud. L'OTAN et la Russie ont lancé une série d'activités en coopération pour lutter contre la menace terroriste, notamment un échange de vues régulier entre experts de haut niveau du terrorisme. Une conférence constructive de haut niveau sur le thème du "Rôle des forces armées dans la lutte contre le terrorisme", coparrainée par l'OTAN et le Ministère russe de la défense, a réuni, le 4 février 2002, des experts civils et militaires au Collège de défense de l'OTAN à Rome. La coopération anti-terroriste s'est également étendue à la recherche scientifique avec la tenue, en mars 2002, d'un atelier sur les "Conséquences sociales et psychologiques du terrorisme chimique, biologique et radiologique". En outre, dans le cadre de la Déclaration de Rome du 28 mai 2002, les deux parties ont décidé d'intensifier encore leur coopération, notamment par des évaluations conjointes de la menace terroriste pesant sur la zone euro-atlantique.
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