Dialogue méditerranéen de l'OTAN et l'Initiative de coopération d'Istanbul

Questions et réponses

  • Mis à jour le: 28 Oct. 2010 07:23

Quelle est la différence entre le Dialogue méditerranéen et l'Initiative de coopération d'Istanbul ?

Opening of the conference. NATO Secretary General H.E.Mr. Anders Fogh Rasmussen arrives at the Emirates Palace accompanied by UAE Foreign Minister H.H. Sheikh Abdallah bin Zayed Al-Nahyan
  • Le Dialogue méditerranéen de l’OTAN est un forum de consultations politiques et de coopération pratique vieux d’une dizaine d’années, qui comprend un élément bilatéral et un élément multilatéral et auquel participent des pays de la région méditerranéenne.
  • L'Initiative de coopération d’Istanbul (ICI) est une nouvelle initiative qui vise à promouvoir une coopération essentiellement pratique sur une base bilatérale avec les pays intéressés de la région du Moyen-Orient élargi.
  • L’ICI est ouverte aux pays intéressés de la région qui souscrivent à l’objectif et au contenu de cette initiative, notamment la lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. La participation de chaque pays intéressé est examinée par le Conseil de l’Atlantique Nord au cas par cas et en fonction de ses qualités intrinsèques.

Un pays du Moyen-Orient élargi peut-il adhérer au Dialogue méditerranéen et vice versa ?

  • Les deux processus sont distincts mais complémentaires. Ils ont le même objectif, qui consiste à établir des liens de coopération solides avec les pays intéressés.
  • En principe, le Dialogue méditerranéen est ouvert aux pays de la région méditerranéenne ou participant directement aux processus concernant la Méditerranée.
  • Les pays du Dialogue méditerranéen pourraient en principe adhérer à l’ICI s’il le souhaitent. En ce qui concerne la coopération pratique, toutefois, il n’y aurait pas une grande différence avec ce qui est déjà offert dans le cadre du Dialogue méditerranéen.

Quelle est la place du conflit israélo-palestinien dans les propositions de l’OTAN ?

  • Nous pensons que des progrès sur la voie d’un règlement juste, durable et global du conflit israélo-palestinien doivent rester une priorité pour les pays de la région et pour l’ensemble de la communauté internationale.
  • Nos propositions ne cherchent pas à se substituer aux efforts déployés actuellement pour régler le conflit israélo-palestinien.

Et le rôle de l’OTAN dans le conflit israélo-palestinien ?

  • L’OTAN n’est pas engagée dans le processus de paix au Proche-Orient. Le conflit israélo-palestinien n’est pas actuellement inscrit à l’ordre du jour de l’OTAN. On en parle beaucoup en dehors de l’OTAN : dans les milieux politiques et universitaires.
  • Le Secrétaire général de l’OTAN a mentionné trois grands si. Si les parties engagées parvenaient à un accord, si elles demandaient à l’OTAN de les aider à le mettre en application et s’il y avait une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, les pays membres de l'OTAN devraient en discuter.

Et l’Autorité palestinienne ?

  • En mars 2005, les Alliés ont décidé d’établir des contacts préliminaires entre l’OTAN et l’Autorité palestinienne, notant qu’au Sommet d’Istanbul en 2004, les chefs d’état et de gouvernement des pays de l’OTAN n’avaient pas exclu une participation future de l’Autorité palestinienne au Dialogue méditerranéen et à l’Initiative de coopération d’Istanbul, sous réserve de l’approbation du Conseil de l’Atlantique Nord.