L’OTAN et la montée en puissance des médias sociaux
Le 16 juin, près de 150 jeunes et autres blogueurs se sont intéressés au pouvoir des médias sociaux lors d’une conférence intitulée « Social Media Platforms – Major Political Players? (Médias sociaux : des acteurs politiques majeurs ?) », qui s’est tenue à Berlin (Allemagne).
Le but de cette conférence était d’examiner comment des médias sociaux, qui étaient au départ de simples outils de réseautage social, sont en train de devenir un élément important de notre vie quotidienne et de faire partie intégrante du paysage politique mondial.
La secrétaire générale adjointe par intérim pour la diplomatie publique de l’OTAN, Mme Stefanie Babst, a pris la parole pour souligner l’évolution du rôle de l’Organisation dans le monde numérique. Plusieurs autres hauts responsables se sont également exprimés, notamment l’ambassadeur des États-Unis en Allemagne, M. Philip D. Murphy.
Saisir le potentiel
Les médias sociaux sont devenus, ces dernières années, des outils d’ouverture majeurs en raison de leur capacité à susciter l’intérêt de millions de personnes de par le monde. Ils permettent à toutes les parties prenantes d’engager des débats directs sur n’importe quel sujet – depuis les grandes questions de politique internationale jusqu’aux derniers des potins.
Dans le discours qu’elle a prononcé à la conférence, Mme Babst a souligné le fait que l’Alliance, avec ses 28 membres, prend conscience du potentiel des médias sociaux et souhaite prendre une part active dans la vie de la communauté numérique mondiale. « L’OTAN veut être connectée avec les gens qui souhaitent débattre des questions de sécurité et de défense, » a-t-elle déclaré.
« L’Organisation est déjà très active sur diverses plateformes numériques, comme Facebook, YouTube et Twitter, et le secrétaire général, M. Anders Fogh Rasmussen, est un ardent défenseur des médias sociaux. Les pays de l’OTAN ont toujours été fermement déterminés à défendre les valeurs démocratiques, et le fait d’exprimer des idées et des opinions dans le cyberespace est un droit démocratique universel, » a-t-elle ajouté.
Les participants ont été invités à prendre part au débat en « tweetant » leurs commentaires avant, pendant et après la conférence. Pour en savoir plus et pour accéder à #DAGgoes2_0 , veuillez cliquer ici.
La conférence était organisée par la Deutsche Atlantische Gesellschaft e.V., l’Association allemande du Traité de l’Atlantique.