L'OTAN poursuit sa mission de lutte contre la piraterie en vertu d'un mandat renforcé
La contribution de l'OTAN aux activités internationales de lutte contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique et dans le Golfe d'Aden est entrée dans une nouvelle phase le 17 août, après l'approbation de l'opération Ocean Shield par le Conseil de l'Atlantique Nord.
Cette nouvelle mission s'appuie sur l'expérience acquise durant l'opération Allied Protector, la mission précédente de lutte contre la piraterie de l'Alliance, et elle définit pour l'OTAN un rôle spécifique qui s'appuie sur les vastes capacités de l'Alliance et implique une approche plus globale de la lutte contre la piraterie.
La mission restera certes axée sur les opérations de lutte contre la piraterie en mer, mais un nouvel élément a été introduit dans le cadre de l'opération Ocean Shield, à savoir le développement des capacités de lutte contre la piraterie des États régionaux. Il a pour but de permettre à l'OTAN d'aider les États régionaux qui en feront la demande à développer leur propre capacité de lutte contre la piraterie. Cette composante de l'opération doit compléter les efforts internationaux en cours et contribuer à améliorer la sécurité maritime au large de la Corne de l'Afrique.
C'est le Commandement allié interarmées de Lisbonne qui est chargé d'assurer le commandement général de l'opération Ocean Shield, le contrôle tactique au jour le jour étant confié au Commandement de composante maritime à Northwood (Royaume-Uni). Les forces navales qui appuient actuellement l'opération sont les unités du 2e groupe maritime permanent OTAN (SNMG2), à savoir la frégate britannique HMS Cornwall (navire amiral), la frégate italienne ITS Libeccio, la frégate grecque HS Navarinon, le destroyer américain USS Donald Cooket la frégate turque TCG Gediz.