Les directeurs nationaux de la logistique font le point sur les enseignements tirés du plus grand exercice OTAN de ces dernières décennies

  • 20 Nov. 2024 - 21 Nov. 2024
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  • Mis à jour le: 26 Nov. 2024 11:43

Les 20 et 21 novembre 2024, le Comité de la logistique s’est réuni au siège de l’OTAN pour examiner les enseignements tirés de l’exercice Steadfast Defender 2024, organisé plus tôt dans l’année. Les débats ont porté sur les couloirs de mobilité, l’informatisation, l’innovation, la maintenance multinationale, l’interopérabilité avec les partenaires et la mise à disposition de capacités dans un environnement contesté, qui sont des éléments importants d’une dissuasion et d’une défense efficientes et efficaces.

Le secrétaire général adjoint pour la politique et les plans de défense et le président délégué du Comité militaire, en compagnie des directeurs nationaux de la logistique des pays de l’Alliance et de représentants des pays partenaires.

La logistique est un dénominateur commun de toutes ces questions, qui influent largement sur l’aptitude de l’Alliance à acheminer, à déployer, à maintenir en puissance et à renforcer efficacement ses forces armées. Clé de toute opération militaire, cette aptitude conditionne la capacité de l’OTAN à exécuter ses tâches fondamentales, dans tous les milieux. Il est donc indispensable que les forces des pays de l’OTAN restent dotées de tous les moyens logistiques dont elles ont besoin pour décourager toute agression sur le territoire de l’Alliance et, si nécessaire, pour le défendre dans son intégralité.

La réunion du Comité de la logistique a été l’occasion pour les directeurs nationaux de la logistique d’examiner un certain nombre de problèmes et de mettre en commun les bonnes pratiques relatives à l’acheminement de troupes vers, à travers et depuis l’Europe, ainsi que les enseignements tirés de l’expérience, notamment à l’issue de l’édition 2024 de Steadfast Defender. Cet exercice, le plus grand que l’OTAN ait réalisé depuis plusieurs dizaines d’années, a rassemblé plus de 90 000 soldats venus des 32 pays membres. Il a permis de tester le réseau logistique de l’OTAN sur une zone allant de l’Arctique au flanc sud de l’Alliance, et notamment le déploiement à grande échelle, en Europe, de renforts provenant d’Amérique du Nord. Les directeurs nationaux de la logistique ont fait le point sur les possibilités à explorer et les défis à relever en ce qui concerne les déploiements à grande échelle et ils ont souligné qu’il importait de mettre l’industrie et les organismes civils à contribution pour que les forces armées puissent disposer rapidement de tous les moyens dont elles auraient absolument besoin. Ils ont également évoqué ces questions avec les partenaires, à l’occasion d’une réunion séparée.

Le Comité de la logistique s’est aussi réuni conjointement avec deux autres organes OTAN de haut niveau : le Comité de la résilience et le Comité de la politique et des plans de défense. Les discussions ont porté sur la mise à disposition des capacités logistiques et des capacités de facilitation requises pour les besoins de la défense collective, tant du point de vue militaire que du point de vue civil. Les Alliés ont insisté sur le fait qu’en matière de logistique, il était important d’adopter une approche mobilisant tous les rouages de l’État et de la société.