L’OTAN encourage la coopération entre écoles de sous-officiers
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La troisième conférence annuelle des académies et écoles de sous-officiers s’est tenue du 16 au 19 septembre à Batoumi (Géorgie). Organisé dans le cadre du programme OTAN de renforcement de la formation « défense » (DEEP) en coopération avec le Groupement d’institutions d’études de défense et de sécurité du PPP et les forces de défense géorgiennes, cet événement a réuni pas moins de 80 participants en provenance de plus de 30 pays.
Parmi les participants figuraient de hauts responsables, dont la secrétaire générale adjointe déléguée de l’OTAN pour les opérations, Burcu San, le chef du Bureau de liaison de l’OTAN en Géorgie, Alexander Vinnikov, et le chef adjoint de l’état-major général géorgien, le général de division Zaza Tchkhaidze, ainsi que des commandants et des sous-officiers d’état-major en chef, des instructeurs séniors d’écoles de sous-officiers de pays de l’Alliance et de pays partenaires, et, pour la première fois, des représentants du Malawi et de la Colombie.
La conférence a porté sur toute une série de questions, concernant notamment la préparation des sous-officiers spécialistes et la formation des jeunes générations, ainsi que sur diverses initiatives de perfectionnement des sous-officiers menées au titre du DEEP. Des représentants des forces armées ukrainiennes ont par ailleurs fait un point sur le rôle joué par leur corps de sous-officiers dans la défense de l’Ukraine face à la guerre d’agression russe.
Les sous-officiers sont un maillon essentiel du bon fonctionnement et de la résilience des forces armées modernes, car ils servent de modèles pour les soldats et contribuent au développement des systèmes de formation militaire.
La conférence de cette année s’inscrivait dans le prolongement des deux précédentes, organisées par la Bosnie-Herzégovine et la Croatie en 2022 et en 2023, respectivement. L’équipe du DEEP de l’OTAN a créé cet événement pour permettre aux établissements de formation des sous-officiers de communiquer entre eux, d’harmoniser leurs programmes et de partager de bonnes pratiques.