Rencontre entre le secrétaire général de l’OTAN et des membres du Parlement européen

  • 13 Jul. 2022 -
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  • Mis à jour le: 14 Jul. 2022 10:32

S'adressant à des membres du Parlement européen le 13 juillet 2022, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a qualifié le sommet tenu par l'Organisation à Madrid d'« historique et à l’origine de changements profonds ». M. Stoltenberg participait à une réunion conjointe de la Commission des affaires étrangères et de la Sous-commission « sécurité et défense » du Parlement européen afin d'avoir des discussions sur les décisions prises au sommet de Madrid et sur la coopération entre l'OTAN et l'Union européenne (UE). Il a indiqué que l'Ukraine pouvait compter sur le soutien de l'OTAN « aussi longtemps qu'il le faudra[it] », une Ukraine forte et indépendante étant vitale pour la sécurité de la zone euro-atlantique et pour la stabilité mondiale.

M. Stoltenberg a déclaré que, lors du sommet, les Alliés avaient pris la décision d'opérer « le plus vaste remaniement de la posture de dissuasion et de défense de l'OTAN depuis la Guerre froide » afin de s'adapter à une nouvelle réalité sur le plan de la sécurité. L'Alliance musclera les dispositifs de défense avancés, renforcera les groupements tactiques stationnés dans la partie orientale de son territoire, portera à plus de 300 000 soldats les effectifs des forces à haut niveau de préparation et prépositionnera des équipements et des stocks de fournitures militaires.

S'exprimant sur les demandes d'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN, M. Stoltenberg a indiqué qu'elles étaient positives pour la Finlande, pour la Suède, pour l'OTAN et pour la stabilité de l'ensemble de la zone euro-atlantique, et qu'elles « démontr[ai]ent également que la porte de l'OTAN est ouverte ». Le secrétaire général a souligné que les dirigeants des pays de l'OTAN avaient entériné à Madrid un nouveau concept stratégique. Il a expliqué que le concept stratégique de l'OTAN et la boussole stratégique de l'UE étaient des documents différents mais qu'ils reflétaient « la même réalité » dans un monde plus dangereux, plus imprévisible et marqué par une compétition qui s'intensifie.