Remarques liminaires
du secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen à la réunion de la Commission OTAN-Géorgie au niveau des ministres de la Défense
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Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames, Messieurs,
Nous poursuivons le dialogue de haut niveau avec la Géorgie dans un contexte qui reste caractérisé par des défis majeurs pour notre sécurité. La crise provoquée par l’agression de la Russie contre l’Ukraine a des répercussions pour la Géorgie, pour sa région et pour la sécurité euro-atlantique. Les pays de l’OTAN ne reconnaissent pas – et ne reconnaîtront pas – l’annexion illégale de la Crimée par la Russie. Comme nous n’acceptons pas non plus la reconnaissance par la Russie des régions géorgiennes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie en tant qu’États indépendants. L’OTAN défend le droit de chaque pays à faire un choix souverain en matière de politique étrangère et de sécurité.
Aujourd’hui, nous poursuivrons notre dialogue actif avec la Géorgie. Nous avons bien progressé, en particulier pour ce qui est de rendre plus transparents et plus responsables les secteurs de la défense et de la sécurité. Nous attendons avec intérêt la suite de la mise en œuvre des réformes, et nous continuerons de vous apporter notre aide tout au long de ce processus.
Je tiens à indiquer clairement que nous nous tenons à la décision que nous avons prise au sommet de Bucarest en 2008. La Géorgie deviendra membre de l’OTAN, pour autant qu’elle réponde aux critères d’adhésion. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance débattront des aspirations de la Géorgie à la réunion qu’ils tiendront à la fin du mois. Et je suis certain qu’à notre prochain sommet les progrès accomplis par la Géorgie seront reconnus.
Sur ces considérations, je voudrais maintenant conclure la partie publique de notre réunion. Je remercie les représentants des médias de leur présence.