Face à la pandémie, les scientifiques de l’Alliance répondent à l’appel
Des scientifiques des pays de l’Alliance et de pays partenaires ont répondu à l’appel lancé en avril par le conseiller scientifique de l'OTAN en vue d’identifier des solutions à certains des défis scientifiques les plus pressants posés par la COVID-19.
Plus d’une quarantaine de réponses à cet appel ont été reçues. Parmi les propositions les plus significatives, soumises dans le cadre du programme collaboratif OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité, certaines visent à :
- mieux comprendre la désinformation autour de la pandémie, et les manières de la contrer ;
- préserver la santé des membres des forces armées lors des opérations de secours dans le cadre de la pandémie ;
- appliquer les outils analytiques des scientifiques de l’OTAN aux travaux de planification en prévision de futures pandémies ;
- mieux utiliser la technologie pour former les responsables militaires aux opérations de secours en cas de pandémie ;
- analyser les enseignements tirés de la COVID-19 pour les systèmes nationaux de défense ;
- étudier la dimension éthique du soutien militaire aux opérations de secours en cas de pandémie.
Bon nombre de ces études devraient produire des résultats d’ici quelques mois.
Le Conseiller scientifique de l’OTAN, Bryan Wells, a déclaré : « Les scientifiques du réseau de l’Alliance ont répondu de manière formidable ; ils ont démontré la rapidité avec laquelle ils réagissent aux défis liés à la pandémie de COVID-19, en mettant leur expertise scientifique au service de cette tâche essentielle ».
D’autres réponses scientifiques à la pandémie sont déjà en préparation ou vont être étudiées, notamment en faisant appel au Centre pour la recherche et l'expérimentation maritimes (CMRE) de l’OTAN.
L’appel a été envoyé aux 6 000 scientifiques du réseau de l’Alliance - le plus grand réseau de ce type au monde - ainsi qu’au propre laboratoire de l’OTAN, à La Spezia. Il portait sur les techniques de dépistage du virus ou d’amélioration de la connaissance de la situation, sur le renforcement de la résilience et sur les solutions pour l’après COVID-19.