Dixième anniversaire du programme OTAN de lutte contre le terrorisme

  • 08 Dec. 2014 - 10 Dec. 2014
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  • Mis à jour le: 16 Mar. 2015 16:36

L'année 2014 a marqué le dixième anniversaire du programme de travail de l'OTAN pour la défense contre le terrorisme. La Division Défis de sécurité émergents (ESC) de l'OTAN a ainsi terminé l'année en organisant une série d'activités destinées à mettre en avant son travail et ses résultats.

Tester les capacités

Le 8 décembre, lors d'une réunion du Groupe de coordination du programme OTAN pour la biométrie, de hauts responsables ont passé en revue les progrès accomplis pendant l'année. La réunion était coprésidée par le secrétaire général adjoint délégué pour les défis de sécurité émergents, Jamie Shea, et par le directeur de la Division renseignement de l'État-major militaire international (EMI), le contre-amiral Brett Heimbigner.

En marge de la réunion, une exposition présentait les capacités testées lors de l'exercice Unified Vision 14 de l'OTAN, un exercice servant à tester les moyens JISR (renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées) qui s'est tenu en mai 2014. Le prototype du système automatisé d'identification biométrique de l'OTAN (NABIS), développé par l'Agence OTAN d’information et de communication (NCIA) dans le cadre du programme de travail pour la défense contre le terrorisme, était présenté dans l'exposition. Des experts du National Ground Intelligence Centre et du Commandement des forces des États-Unis pour l'Europe (USEUCOM), de l'équipe spéciale des Pays-Bas pour la lutte contre les engins explosifs improvisés/la biométrie, du Centre norvégien de recherche pour la défense, de l'État-major des opérations spéciales de l’OTAN, du Commandement allié Transformation et de la NCIA ont également participé.

Faire face à des menaces mondiales

Le 9 décembre, des représentants du siège de l'OTAN et des pays contributeurs de la FIAS et de la KFOR, et d'organisations gouvernementales nationales, se sont retrouvés pour une journée d’information de la FIAS sur la lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI) organisée par la Division ESC en coordination avec les commandements stratégiques et d'autres organismes de l'OTAN. Les discussions ont mis l'accent sur le domaine d'action privilégié « attaque du réseau », abordant un large éventail de sujets articulés autour des axes suivants : enseignements tirés des opérations, analyse des réseaux humains et soutien au ciblage de ces réseaux, programme de travail et plan d'action de l'OTAN sur la biométrie, exploitation technique.

« Cet événement a permis à des experts du domaine de discuter et d'échanger des points de vue sur les derniers projets, tendances et initiatives en matière de lutte contre les EEI dans la perspective plus large de « l'attaque du réseau ». L'Alliance va ainsi pouvoir développer de nouvelles capacités pour faire face aux menaces mondiales et améliorer sont état de préparation et son interopérabilité pour les futurs théâtres d'opérations », a expliqué l'ambassadeur Sorin Ducaru, secrétaire général adjoint pour les défis de sécurité émergents.

Un programme unique

L'ambassadeur Ducaru et Peter Flory, ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN pour l'investissement de défense, ont participé le 10 décembre à une réunion spéciale marquant le dixième anniversaire du programme de travail pour la défense contre le terrorisme. Ils ont examiné l'évolution du programme, qui se caractérise notamment par une absence d'exclusive en ce qui concerne la participation des pays, et par un large éventail d'activités proposées.

Jamie Shea a ainsi expliqué : « Le programme de travail pour la défense contre le terrorisme est un programme tout à fait unique qui repose sur le principe du financement commun. Dans le cadre de ce programme, différents Alliés conduisent, avec l'aide et les contributions d'autres pays membres et organismes OTAN, des projets visant à mettre au point des technologies avancées ou des contre-mesures répondant aux besoins de sécurité les plus urgents face au terrorisme ».

L'événement, qui a rassemblé l'ensemble des acteurs concernés par ce programme, comprenait une exposition de douze stands illustrant les projets actuels en matière de défense contre le terrorisme, s'agissant notamment des capacités non létales, de la lutte contre les engins explosifs improvisés, des avions gros porteurs et de la défense contre les attaques au mortier, de la protection portuaire, de l'ouverture d'itinéraires et de la biométrie. La Belgique, l'Allemagne, la Norvège, l'Islande, la Pologne, le Portugal, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis figuraient parmi les participants.