Déclaration du secrétaire général sur le Traité FNI

  • 30 Jul. 2014 -
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  • Communiqué de presse (2014) 113
  • Issued on 30 Jul. 2014
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  • Mis à jour le: 31 Jul. 2014 10:27

Les États-Unis ont informé le Conseil de l'Atlantique Nord des considérations les ayant amenés à déterminer que la Fédération de Russie avait enfreint les obligations qui sont les siennes en vertu du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), par lequel elle s'est engagée à ne pas posséder ni produire de missile de croisière à lanceur terrestre d'une portée comprise entre 500 et 5 500 kilomètres, ni effectuer des essais de vol d'un tel missile, et à ne pas posséder ni produire de lanceurs de tels missiles.

Remarks by NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen at the doorstep prior to the meetings of NATO Foreign Affairs Ministers

Le Traité FNI, entré en vigueur en 1988, a été conclu pour réduire les menaces pesant sur la sécurité et la stabilité en Europe, en particulier la menace d'une attaque avec bref délai d'alerte visant des cibles d'importance stratégique. 

Le Traité occupe une place particulière dans l'Histoire, en ce qu'il exige l'élimination vérifiable d'une catégorie entière de missiles que possédaient les États-Unis et l'Union soviétique. Il demeure un élément fondamental de la sécurité euro-atlantique – un élément qui contribue à notre sécurité commune et qui doit être sauvegardé.

Il convient que la Russie œuvre de manière constructive pour régler cette question cruciale et préserve la viabilité du Traité FNI en se conformant de nouveau pleinement, de manière vérifiable, à celui-ci. Continuer de respecter le Traité FNI, c'est renforcer la sécurité de tous, y compris celle de la Russie.