Déjeuner de travail des ministres des affaires étrangères des pays
de l'OTAN et du Dialogue méditerranéen
Le 7 décembre 2007, les ministres des affaires étrangères des pays de
l'OTAN ont rencontré leurs homologues de l'Algérie, de l'Égypte, d'Israël,
de la Jordanie, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie au siège
de l'OTAN.
Il s'agissait de la deuxième réunion des ministres des affaires étrangères
des pays de l'OTAN et du Dialogue méditerranéen. Depuis le sommet d'Istanbul,
en 2004, la dimension politique de ce dialogue a été renforcée, tant
du point de vue de la régularité des échanges que de celui de leur contenu.
Depuis le sommet d'Istanbul, tenu en juin 2004, le programme de travail
annuel pour la coopération pratique dans le cadre du Dialogue méditerranéen
a été progressivement étoffé, son contenu passant d'une bonne centaine
d'activités en 2004 à 200 en 2005 puis 400 en 2006. Il représente finalement
quelque 600 manifestations et activités pratiques en 2007.
Un nombre sans cesse croissant d'officiers des pays du Dialogue méditerranéen
participent à des stages, à des séminaires et à des exercices. En 2006,
ce nombre s'est élevé à 781, ce qui a contribué à favoriser l'interopérabilité
entre les forces armées des pays de l'OTAN et celles des pays du Dialogue
méditerranéen.
Lors de la conférence de presse tenue le jour même au siège de l'OTAN,
le secrétaire général, M. Jaap de Hoop Scheffer, a déclaré : « La
présence des ministres de ces pays constitue à elle seule un signal fort
qui témoigne des intérêts que l'OTAN et les pays partenaires participant
au DM ont en commun, et de leur capacité à travailler ensemble pour relever
des défis communs. Les ministres se sont accordés à reconnaître que le
dialogue politique et la coopération pratique doivent aller de pair.
Aujourd'hui, nous avons d'ailleurs mené un dialogue politique de qualité.
»
« Lors de l'examen des questions internationales, les ministres se
sont félicités de l'issue de la conférence d'Annapolis, et ils attendent
avec impatience que les négociations entre Israéliens et Palestiniens
commencent. Même si l'OTAN n'est pas directement concernée par ce problème,
nous souhaitons tous voir une paix durable s'installer dans cette région.
»